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Indice boursier des valeurs technologiques, médias et télécoms

ÉmotivitéL’approche de la commémoration des attentats du 11 septembre, ainsi que la perspective d’une attaque américaine sur l’Irak, ont contribué à faire monter la tension chez…

Émotivité

L’approche de la commémoration des attentats du 11 septembre, ainsi que la perspective d’une attaque américaine sur l’Irak, ont contribué à faire monter la tension chez les professionnels. Le doute conjoncturel ?” stagnation de l’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière américaine ?” est venu à point pour renforcer la volatilité des places boursières. À cela s’ajoute le spectre de la récession que l’on avait un peu trop vite oublié. D’où le phénomène de “fly to quality “. Les investisseurs allègent leurs positions sur les actions au profit des obligations moins risquées. L’indice phare américain ?” le T Bond à dix ans ?” est ainsi repassé au-dessus de la barre symbolique des 4 %.

Nervosité

La nervosité du Nasdaq contamine particulièrement les valeurs françaises directement liées à internet, qui font montre d’une volatilité exacerbée dans un mouvement global à la baisse. Les agences web poursuivent une descente accélérée. Micropole Univers perd 25 % sur cinq séances ; Hubwoo et SQLI chutent moins lourdement. Dans ce compartiment, Business Interactif constitue l’exception. Les grands fournisseurs d’accès restent également baissiers, notamment Wanadoo, malgré des résultats encourageants, et Libertysurf. Seul Lycos Europe enregistre une hausse significative sur la semaine.

Prudence

La SSII Transiciel, qui a affiché une baisse de ses prévisions de chiffre d’affaires de 630 millions d’euros à 590 millions, continue d’être boudée par le marché. L’intégration d’Ariane Groupe a donc réservé des mauvaises surprises. L’objectif de 8 % de marge d’exploitation pour 2002 reste maintenu. Schneider, qui affiche des performances semestrielles meilleures que prévu, se montre très prudent pour le reste de l’année. Le chiffre d’affaire est en repli de 7 % et le résultat d’exploitation est en recul de 18 %. Le groupe envisage de renforcer sa présence dans les pays à faible coût de production.

Marasme

Equant affiche un premier semestre médiocre après deux profit warnings depuis le début de l’année. Son chiffre d’affaires semestriel est en contraction de 5,4 % à 1,47 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros). Mais sa trésorerie nette se monte à 426 millions de dollars et la société n’aura pas recours au financement extérieur. L’équipementier télécoms suédois Ericsson a réussi son augmentation de capital en levant 3,2 milliards sur le marché. Le président de Nexans (ex-filiale câble d’Alcatel) a annoncé qu’il ne prévoyait pas d’amélioration de la conjoncture américaine et que pour l’Europe, cette dernière se détériorait.

Hausses

Profitant d’un arbitrage favorable par rapport à M6 (lire ci-dessous), TF1 affiche la plus forte hausse du SRD sur cinq séances. Publicis bénéficiait d’une note favorable avant la publication de ses semestriels, les analystes anticipant une amélioration de ses marges. Plus généralement, le secteur de la publicité demeure dans l’expectative. Zenith Media a légèrement relevé ses prévisions mondiales sur 2002, mais ce mieux s’accompagne d’une dégradation en Europe. L’institut d’étude se veut en outre plus pessimiste qu’auparavant sur 2003. Dans le jeu vidéo, Infogrames poursuit sa descente aux enfers de la cote.

Un dauphin lésé

Le groupe audiovisuel privé vient de publier un chiffre d’affaires semestriel en hausse de 12,3%, mais des bénéfices en baisse de 17,7%. Le total déplaît aux marchés, qui arbitrent largement en faveur de la chaîne rivale TF1. La communauté financière s’inquiète principalement de lérosion des marges de M6, imputable à un classique “effet de ciseaux” : renchérissement de la grille des programmes (+8,4%) et un marasme pub (recettes en repli de 1,8%).

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La rédaction