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Incivilité, le retour : la RATP n’a « mème » pas peur

Pour la deuxième année consécutive, la RATP lance sa campagne Cher voisin de transport, qui met en scène avec humour les incivilités du quotidien dans les transports en commun. Nouveauté, les internautes ont maintenant la main.

2011 était l’année du participatif. Dans le cadre de sa campagne sur les incivilités dans les transports en commun, la RATP proposait aux Internautes de déposer des « anecdotes relatives » à ces situations, sous « la forme de messages humoristiques ou décalés ». Pour la deuxième édition de Cher voisin de transport, la régie parisienne, avec son agence de communication Human To Human, mise sur le mème.

Cette forme d’expression communautaire, généralement rigolarde et hautement geek qui a passé à la moulinette les plus grands et les plus humbles, de Keanu Reeves à l’homme nu de La Redoute, et qui se répand généralement comme une traînée de poudre sur le Web. Un bon moyen de jouer la carte de la communication virale qui ne se prend pas au sérieux.


Les internautes pourront donc, en se rendant sur le site de la campagne Cher voisin de transport, détourner les images illustrant « 10 situations d’incivilités dans les transports en commun », réparties en trois catégories : Chers impolis, Chers sans-gêne et Chers maîtres des lieux. Du jeune branché, qui se tient au signal d’alarme, au porc qui mange des pistaches vautré au fond du bus sur un lit de coques, en passant par la fausse rousse qui se coiffe en gênant sa voisine, ça sent le vécu… Agacez par les boulets des transports, faites-vous plaisir.

Demeure toutefois une question de quasi-entomologiste ou de botaniste du Web : le mème, qui aime pousser de manière vivace là où ne l’attend pas, prendra-t-il dans ce terreau, fertile certes, mais bien balisé ?

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Pierre Fontaine