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Il est désormais bien trop facile d’imprimer une arme à feu en 3D

N’importe qui peut désormais se confectionner un Colt 45 plus vrai que nature. Grâce à la mise à jour de l’imprimante 3D du crypto-anarchiste Cody Wilson.

Cody Wilson fait de nouveau scandale. Ce jeune Américain de 29 ans s’est distingué il y a quatre ans en fabriquant pour la première fois un pistolet imprimé en 3D. Mais à l’époque, l’objet était en plastique. L’auto-proclamé crypto-anarchiste Wilson innove maintenant en rendant accessible la production d’armes de point en métal. Il vient pour cela de mettre à jour son imprimante 3D Ghost Gunner, lancée en 2014 pour concevoir des fusils d’assaut en métal. La difficulté était de parvenir à tailler le cadre en aluminium d’un pistolet. C’est chose faite pour des semi-automatiques comme le pistolet Colt 45. D’autres modèles comme le Glock devraient suivre.

L'imprimante 3D Ghost Gunner.
Defense distributed – L’imprimante 3D Ghost Gunner.

Un pistolet fabriqué chez soi en une heure

L’idée, avec cette mise à jour, c’est de permettre à tous de pouvoir se confectionner chez soi un pistolet aussi efficace et pimpant que ceux produits en usine. L’opération ne dure pas plus d’une heure et nécessite peu d’intervention humaine. Certes, il faut débourser la somme rondelette de 1675 dollars pour acquérir l’imprimante sur la plateforme Defense Distributed de Cony Wilson, sans compter la livraison et le coût des matières premières. Mais les plans sont accessible en ligne et en open source.

Le tout permet de se dispenser d’un port d’armes et de faire appel à un vendeur agréé. Une production parallèle échappant totalement au contrôle des Etats puisque ces armes ne possèdent aucun numéro de sérié. Elles sont donc intraçables. Plutôt effrayant au lendemain de la tuerie de Las Vegas et à l’heure où les attentats terroristes se multiplient.

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Amélie Charnay