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Huawei aurait participé à plusieurs projets de surveillance ethnique en Chine

Le géant a noué plusieurs partenariats technologiques dont le but est de créer des systèmes de surveillance capables de distinguer l’origine ethnique des personnes.

Voilà qui risque de ternir un peu plus l’image de Huawei. Selon The Washington Post, qui s’appuie sur des documents marketing en libre accès, le géant chinois a noué plusieurs partenariats technologiques pour créer des solutions de surveillance ethnique, capables de reconnaître notamment les personnes d’origine ouïghoure. Parmi les partenaires figurent les sociétés Xintiandi, DeepGlint, Bresee, Maiyuesoft, SenseTime et iFlytek. Ces technologies s’appuient, entre autres, sur la reconnaissance faciale et la reconnaissance de la parole.

La semaine dernière, Huawei avait déjà été épinglé par The Washington Post pour avoir créé une « alarme ouïghoure » en collaboration avec la société Megvii. Le système était capable de détecter les personnes d’origine ouïghoure dans la rue et, le cas échéant, de sauvegarder et analyser des séquences vidéo de leurs déplacements. Huawei a indiqué qu’il ne s’agissait là que d’un test et que ce système n’aurait pas été réellement déployé.

Et concernant les autres partenariats, il indique ne fournir que des produits informatiques génériques. « Nous ne développons ni ne vendons des systèmes qui identifient les gens par leur groupe ethnique, et nous ne tolérons pas l’utilisation de nos technologies pour discriminer ou opprimer les membres de toute communauté », a expliqué un porte-parole auprès du journal américain. Un démenti qui n’a apparemment pas convaincu le footballeur Antoine Griezmann. Après les révélations du Washington Post, il a a immédiatement décidé de rompre son contrat avec la marque chinoise. 

Source : The Washington Post

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Gilbert KALLENBORN