Pourquoi avoir choisi de produire un magazine Internet plutôt que de simples CD-ROM ?
Kidoclic est une synthèse des avantages du CD-ROM et d'Internet. Le CD-ROM permet une utilisation plus confortable pour l'enfant : c'est rapide, il y a beaucoup de sons, d'animations, etc. Internet permet de faire des mises à jour et de renouveler le contenu, alors qu'un CD-ROM seul est un produit figé dans le temps.
De plus, Internet met à notre disposition des outils de communication qui permettent de créer des communautés. Chaque enfant dispose ainsi d'une boîte aux lettres simplifiée, intégrée à notre logiciel. Il peut ainsi participer à des forums, trouver des correspondants à l'étranger pour dialoguer avec eux (nous sommes présents dans six pays européens), participer aux concours que nous organisons, etc.
Qu'attendez-vous de votre levée de fonds ?
Nous voulons renforcer nos actions de marketing à destination des parents et continuer notre développement international. Nous ouvrirons des filiales en Hollande au mois de septembre et en Espagne au début de l'année prochaine.
Pour l'instant, nous recrutons nos clients par Internet en sponsorisant des newsletters. A partir du mois d'avril, nous serons distribués par TF1 Multimédia dans les grands magasins comme Carrefour ou la Fnac.
Quelle est la taille de votre marché et comment vous rémunérez-vous ?
Sachant que nous n'avons pas de concurrents, nous nous adressons aux trois millions d'enfants en Europe qui disposent d'une connexion Internet.
En cumulant nos deux plus gros marchés, la France et l'Allemagne, nous avons environ 10 000 abonnés à nos magazines pour enfants. Pour la fin de l'année, nous visons 25 000 abonnés en Europe et 300 000 en 2004. Notre point mort se situe à 60 000 abonnés.
Nous faisons payer ces abonnements 29 francs par mois ou 290 francs à lannée.