Passer au contenu

Hadopi, pour les bébés pirates

Votre article consacré aux premières actions concrètes de l’Hadopi face à ceux qui diffusent des œuvres protégées sur Internet (voir lOi n° 230) a attiré mon attention….

Votre article consacré aux premières actions concrètes de l’Hadopi face à ceux qui diffusent des œuvres protégées sur Internet (voir lOi n° 230) a attiré mon attention. Vous indiquez notamment que la Haute Autorité traquera les internautes pirates dont l’adresse IP a été relevée par les agents assermentés des producteurs de musique et films. Mais de quels pirates parlons-nous ? Ceux qui diffusent massivement du contenu piraté via les serveurs P2P ? Ceux qui les téléchargent ? Voyons, cela fait longtemps que ces corsaires du Net ont fui ces moyens de diffusion scrutés par tous les organismes de contrôle assermentés, pour se tourner vers des serveurs de news cryptés et souvent hébergés dans d’autres pays. Internet en regorge. Certes, ils sont payants, mais ils vous garantissent la confidentialité grâce à un cryptage des données allant jusqu’à 256 bits en SSL. Parmi les utilisateurs de ces services, combien de consommateurs seraient restés dans la légalité et auraient accepté de payer chaque mois quelques euros à leur fournisseur d’accès, au titre de la licence globale ? Au final, le filet Hadopi ne récupérera que le menu fretin, les resquilleurs occasionnels qu’une réprimande suffira à dissuader de recommencer.
Marc P.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction