Très attendu du fait du poids marketing de GoPro et de son image de marque acquise grâce à son succès dans les caméras de sport, le Karma est un drone modulaire qui comprend 4 éléments clés : une caméra Hero 5, une gimball détachable qui stabilise la caméra, une télécommande avec écran tactile et la structure volante à proprement parler.
C’est de cette structure que provient le problème, plus précisément de la batterie. Selon les témoignages concordants de plusieurs utilisateurs, le drone pouvait s’éteindre tout seul et tomber comme une pierre. Après avoir songé à des problèmes électriques, les ingénieurs de GoPro ont fini par repérer la faille. Rien à voir avec l’approvisionnement en électricité, la panne était dûe à un problème mécanique, un défaut de conception dans le système d’attache de la batterie. Pas assez ferme, il pouvait causer des déconnexions physiques de la batterie, perte d’énergie responsable des crashes.
Crédibilité écornée et compétition féroce
Leader – chahuté – des caméras d’action, GoPro n’est qu’un novice dans le domaine des drones, un milieu dominé par des marques qui ont des années d’expérience comme DJI. GoPro doit faire face à une féroce concurrence dans le segment à 1200 € : le retard de commercialisation a laissé le champ libre au chinois DJI pour démontrer la pertinence de son Mavic Pro, un drone super performant et riche en fonctions qui a récolté 4,7/5 lors de nos tests.
Outre la partie technique, loin d’être gagnée pour GoPro, l’autre problème pour la marque californienne est de rassurer les consommateurs potentiels. Et là, c’est le marché qui parlera.
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