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GhostSurf Platinum 2005, d’Avanquest : surfer incognito et l’esprit tranquille

Doté d’un antispyware, il garantit la sécurité et assure l’anonymat du PC connecté en cachant l’adresse IP. Mais il n’est pas adapté à l’entreprise.

Un pare-feu et un antivirus ne suffisent pas toujours pour se protéger des dangers d’Internet. En effet, lorsque l’on navigue sur le Web, l’adresse IP du PC ?” qui identifie l’ordinateur sur le réseau, ?” est
communiquée aux sites visités, ce qui leur permet éventuellement de surveiller les habitudes de connexion de l’internaute. GhostSurf pallie ce problème en permettant de surfer incognito : il cache l’adresse IP du PC en faisant transiter les
données par une cascade de serveurs (appartenant à l’éditeur, Tenebril) faisant office d’écran.Le niveau de confidentialité est réglable très simplement et gradué jusqu’à crypter les données envoyées aux serveurs anonymes. Nous l’avons vérifié : la protection est efficace et l’adresse réelle du PC n’est pas reconnue. Le
logiciel intègre aussi un antispyware qui supprime les logiciels espions déjà présents et bloque l’installation de nouveaux. La base de spyware est mise à jour régulièrement et gratuitement par Internet.Pour encore plus de sûreté, le logiciel protège les données confidentielles de l’utilisateur (numéro de carte bancaire, mots de passe, etc.) dans un dossier crypté pour qu’aucun pirate ou spyware ne puisse y
accéder. Pour compléter la panoplie, il efface toute trace de connexion (comme celles laissées par les logiciels de P2P, mais pas celles d’eMule), et bloque efficacement les popups et les publicités (y compris en Flash) qui gênent le surf. Une fois
toutes les protections activées, on peut surfer l’esprit tranquille.Reste que l’interface du logiciel, même si elle est graphiquement très agréable et compréhensible par tous, comporte trop de fenêtres. Par ailleurs, cet outil ne pourra pas être installé en entreprise car il ne fonctionne pas avec un
serveur cache (proxy).

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Alexandre Salque