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Gérer la connaissance en 35 heures

Lancé en juin 1999, NetKM ( www.egroups.fr/group/netkm), le ” club du knowledge management et de l’intelligence économique “, a démarré avec un premier débat sur la…

Lancé en juin 1999, NetKM ( www.egroups.fr/group/netkm), le ” club du knowledge management et de l’intelligence économique “, a démarré avec un premier débat sur la distinction entre management des connaissances et intelligence économique. Puis un autre sur la nuance information-connaissance. Le décor est planté.Si le forum devient vite un lieu d’échanges luxuriant, il se transforme aussi vite en une véritable jungle. C’est l’inconvénient : les mois de l’année sont les seuls points d’entrée. Pour retrouver une contribution, mieux vaut avoir noté la date avant. Deux thèmes d’intenses échanges.Pour le premier, la gestion internationale des connaissances, une contributrice apporte sa solution : “Une immense banque de données sur internet, bien compartimentée, par matières, avec des liens hypertextes servant de recoupement entre ces différentes matières.” Mais, pour la plupart des intervenants, c’est la notion de multiculturalisme qui vient compliquer la tâche, NTIC ou non : “La connais- sance ne comporte sans doute pas les mêmes degrés de transférabilité internationale”, résume quelqu’un.Le sujet ” 35 heures et knowledge management ” constitue un deuxième pic d’activité. Bien plus sensible. Deux analyses s’opposent : les 35 heures “formidable stimulant à la formalisation et à la capitalisation des connaissances”, car il sera plus difficile de rassembler les gens, contre “les 35 heures n’effaceront pas l’habituelle rétention d’information”, réputée typiquement française. Et si, selon un intervenant, les 35 heures rendent non compétitif, c’est peut-être parce qu’elles accentuent cette peur de l’autre. Allez donc innover dans ces conditions !

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Arnaud Devillard