Passer au contenu

Free bride le débit montant de certains abonnés

De nombreux Freenautes dégroupés ont vu leur débit montant chuter de plusieurs centaines de kbit/s. Un bridage effectué volontairement par le FAI.

Certains Freenautes assidus n’ont pas apprécié le cadeau de fin d’année de leur fournisseur d’accès. En effet, nombre d’abonnés dégroupés ont constaté ces dernières semaines une baisse du débit montant de leur ligne
(upload), passant de 1 Mbit/s à environ 665 kbit/s. Une dégradation surtout pénalisante pour les grands consommateurs de bande passante, adeptes des gros transferts de fichiers, du peer to peer,
mais aussi par exemple du service de vidéos personnelles de Free (TV Perso).Alerté via ses forums, le site
Univers Freebox a sondé ses lecteurs et abouti à la conclusion que le problème était lié au mode de synchronisation Standard proposé sur la Freebox. Une hypothèse confirmée par Free : le
mode Standard a bien été modifié sur certains types de lignes ‘ afin de garantir de meilleures performances au plus grand nombre de freenautes possibles ‘, a indiqué Xavier Niel, fondateur et directeur
général délégué à la stratégie, à Univers Freebox.

Le mode ‘ patate ‘

Le fournisseur d’accès a donc volontairement bridé le débit montant de certains profils de ligne au motif de préserver le débit des autres. Pourtant, au vu des témoignages d’abonnés sur les forums, tous les Freenautes concernés ne sont
pas des téléchargeurs assidus et ce bridage pénalise en particulier des abonnés habitant assez loin de leur répartiteur téléphonique.Pour continuer à profiter d’un débit montant important, les abonnés qui le souhaitent peuvent toujours modifier eux-mêmes leur mode de synchronisation, sur leur console de gestion. Le mode ‘ Patate ‘, prévu
pour les gros gourmands en débit, leur permettra de passer outre. Mais ce mode peut provoquer des dysfonctionnements (erreurs, pertes de paquets, etc.). Il exige donc une ligne téléphonique très ‘ propre ‘.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Julie de Meslon