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France Télécom transpose le modèle du kiosque sur Internet

Fort de son expérience avec le Minitel, France Télécom applique le modèle du kiosque sur Internet. Les achats des internautes pourront être débités sur la facture de leur FAI.

Les services payants reviennent en force ! Du haut de ses 20 ans d’expérience dans le monde du Minitel, France Télécom déploie sa solution de micro-paiement W-ha sur Internet. ‘ Il s’agit de supprimer un
frein au développement des services payants, à savoir la réticence des internautes à donner leur numéro de carte bancaire ‘
, annonce Olivier Bon, responsable de la solution kiosque de France Télécom.L’opérateur propose aux cybermarchands cette alternative. Pour des achats compris entre 0,15 et 15 euros, les internautes pourront être débités sur la facture de leur FAI. Les clients seront automatiquement identifiés par leur
adresse IP. Autrement dit, sans avoir besoin de saisir leurs coordonnées bancaires. Le FAI prend en charge le recouvrement et reverse ensuite aux sites partenaires la part du chiffre d’affaires qui leur revient.Dans ce modèle, chaque éditeur de contenus doit est responsable de sa promotion. Un inconvénient certes, mais qui permet d’assurer des taux de reversement de l’ordre de 70 % du chiffre d’affaires.

Faire le tri entre les sites sérieux ou non

France Télécom entend faire du kiosque une offre ouverte, et pas uniquement à destination de Wanadoo. La solution W-ha, développée autour de la technologie iPin est d’ores et déjà en place chez d’autres FAI, tels Club-Internet et
Tiscali. ‘ Nous répondons à la demande d’un marché mature. Les sites de contenus attendaient que les FAI leur ouvrent leur audience. Grâce à leur large couverture clients, les sites de contenus peuvent espérer générer de gros
volumes ‘
, explique Olivier Bon.Si elle se veut ouverte, la solution déployée par France Télécom ne s’adresse cependant pas à tous. La barrière à l’entrée est forte. A l’abonnement annuel de 360 euros s’ajoutent des frais de mise en service de
1 500 euros. Un moyen, selon l’opérateur, de faire le tri entre les sites dits sérieux et les élucubrations du type mobilettes.com !’ Nous devons exercer un contrôle. Si un des sites jette le discrédit sur le sytème de paiement, ce sont tous les sites qui en pâtissent ‘, explique Olivier Bon. Un contrôle qui va bien
plus loin, puisque France Télécom a décidé de prohiber les sites à caratère pornographique, alors même quils ont assuré le succès du kiosque Minitel.

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Hélène Puel