Passer au contenu

Firefox 2.0 tirera sa révérence le 17 décembre

Depuis la sortie de Firefox 3.0, les jours de la version 2.0 étaient comptés. La fondation Mozilla annonce qu’elle stoppera le développement de cette dernière le mois prochain.

Ci-gît Firefox 2 (24 octobre 2006-17 décembre 2008). La durée de vie d’un navigateur Web est finalement assez courte. L’existence de Firefox 2.0 devrait arriver à terme le 17 décembre 2008. C’est ce jour que la fondation
Mozilla a choisi pour cesser les développements techniques de ce qui fut pendant plus de deux ans son navigateur fétiche.Cette annonce faite par le directeur du projet, Mike Beltzner, sur le site de Mozilla, intervient six mois après la sortie en fanfare de Firefox 3.0. Pour marquer les esprits, la fondation Mozilla avait alors organisé un vaste
concours à l’échelle planétaire pour établir un record mondial de téléchargements de navigateurs Internet sur 24 heures. Plus de 8,3 millions de téléchargements avaient été effectués en une journée. Aujourd’hui homologué par le
Guinness Book des records. En l’état, Firefox 2 est disponible en version… 2.0.0.18.

Gecko 1.8, In memoriam

Une mise à jour qui a été diffusée le 12 novembre dernier. Deux autres mises à jour devraient suivre d’ici au 17 décembre. Deux tiers des utilisateurs de Firefox auraient déjà basculé vers Firefox 3.0, a indiqué Mike
Beltzner.Au mois de septembre dernier, selon NetApplications.com, la part de marché de Firefox sur les navigateurs Internet étaient de 19,46 % au niveau mondial, répartis comme suit : 13,24 % pour Firefox 3.0, 5,79 %
pour Firefox 2, et le reste pour les versions inférieures, 1.0 et 1.5.En marge de l’arrêt du développement de Firefox 2.0, le moteur Gecko 1.8, base de Firefox 2 et de Thunderbird 2 sera également mis en veille. Une version 3 du client de messagerie open
source

Thunderbird est actuellement dans les cartons, sans date de sortie précise.


Télécharger
Firefox 3.0 sur 01net.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq