Passer au contenu

Fire V40z, de Sun

Rapide mais dépassée… La configuration, en fin de cycle, devrait être remplacée l’année prochaine par la nouvelle gamme Galaxy.

Le serveur Fire V40z a été commercialisé dès 2004. Il est donc le plus ancien de notre comparatif. Cette machine en fin de cycle devrait être remplacée dès l’année prochaine par la nouvelle gamme Galaxy. Le serveur,
qui est aussi disponible en version deux processeurs, a été testé avec quatre processeurs double c?”ur AMD Opteron 875. Pour établir cette configuration, il est nécessaire d’ajouter une carte fille d’extension comportant deux
processeurs additionnels.En matière de rapidité processeur, la présence du bus HyperTransport permet au serveur, doté des processeurs les plus faiblement cadencés (2,2 GHz) de notre test, d’obtenir de bons résultats. Lors des tests d’ouverture de
sessions SSL, nous avons enregistré 5 065 transactions par seconde, contre 3 692 pour le modèle d’IBM et 2 962 pour celui de NEC. Seule la machine de HP dépasse de peu cette performance.Le serveur manifeste de bonnes aptitudes lors des tests de transactions Perl/CGI, légèrement en deçà du modèle de HP. Il finit deuxième également lors des tests de rapidité d’accès à la mémoire. Malgré ces points positifs, le
serveur souffre d’un manque relatif d’évolutivité dû à son âge. Pour le stockage, la machine n’accepte que cinq disques SCSI au maximum.Quant au contrôleur Raid d’origine LSI Logic embarqué sur la carte mère, il ne peut pas comporter de mémoire cache. Hormis le Bios, la machine ne dispose pas non plus d’utilitaires destinés à configurer la gestion Raid des
disques avec un environnement Windows de Microsoft. Ces outils sont en revanche disponibles pour Unix.Côté maintenance, et contrairement à ses compétiteurs disposant de diodes et d’un code couleur en façade, le Fire V40z ne propose qu’un écran à cristaux liquides pour afficher l’état des composants. Comme il est d’usage
avec des serveurs à base Opteron, la consommation électrique reste faible, soit 0,510 kWh contre 0,810 kWh pour le serveur de NEC équipé de Xeon. La température élevée en sortie de tuyère est comparable à celle du serveur de NEC. De plus,
seuls 177,1 mètres cubes/heure sont expulsés contre 296,8 mètres cubes/heure pour HP, ce qui peut expliquer une dissipation moins efficace de la chaleur.En outre, l’absence de ventilateurs sur les alimentations entraîne une concentration de chaleur importante sur les faces supérieure et inférieure du serveur. Au final, cela rend problématique son empilement avec d’autres
serveurs au sein d’un châssis ne disposant plus que d’un logement. La machine affiche un prix moyen par rapport à ses concurrentes.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Patrick Brébion