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Faut-il coter tonton Alan et tonton Wim ?

Puisque tout est coté sur les marchés à terme, du cacao à l’électricité en passant par les “aléas climatiques”, inaugurés par la très sage Bourse de…

Puisque tout est coté sur les marchés à terme, du cacao à l’électricité en passant par les “aléas climatiques”, inaugurés par la très sage Bourse de Paris, pourquoi ne pas créer un marché des options sur Alan Greenspan et Wim Duisenberg? Pour les responsables respectifs de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne, grands régulateurs de la politique monétaire, et étant entendu que le premier a plus de pouvoir que le second qui reste prisonnier des critères du traité d’Amsterdam (ex- traité de Maastricht), le principe de cotation serait à l’identique de celui des bookmakers de Londres. Les mêmes qui donnent l’Argentine gagnante à trois contre un et la France à deux contre un pour la Coupe du monde de football. Mais avec tonton Alan et tonton Wim, les paris seront bien plus simples ! L’étalon de référence sera proportionnel à leur laconisme. Pour une simple raison : moins ils parlent, mieux la croissance se porte, tandis que disparaît à l’horizon le spectre de l’inflation. D’ailleurs, ont-ils fait récemment de retentissantes déclarations ? Non ! Parions que cest bon signe.* rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*