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Facebook veut intensifier sa lutte contre la désinformation en rémunérant ses utilisateurs

Aux États-Unis, le premier réseau social du monde veut s’appuyer sur des membres de sa communauté pour combattre la désinformation. Moyennant rémunération. 

Employer des utilisateurs pour chasser les fausses informations ? C’est la nouvelle parade à laquelle Facebook a pensé pour lutter plus efficacement contre les infox. Dans un billet de blog, l’entreprise a annoncé, mardi 17 décembre, la mise en place de ce programme pilote de « fact-checkers » externes aux États-Unis. 

Un nouvel outil dans l’arsenal de filtrage  

Il s’agit, pout la firme américaine, de s’appuyer sur des groupes déjà formés qui se distinguent par leur expertise dans tel ou tel domaine -et leur combat contre les fausses informations relatives à leur savoir. Leur rôle sera en quelques sortes celui de « critiques » : une fois que les algorithmes auront détecté des fake news, leur mission sera de chercher des sources pour croiser ladite information afin de la confirmer ou l’infirmer. 

Les personnes choisies pour traquer les fausses informations seront considérées par Facebook comme des « chercheurs » et employées en tant que sous-traitants. Dans la note, aucune information n’est donnée sur le niveau de rémunération.

En test aux États-Unis avant une extension mondiale ? 

Cette « troisième force » n’aura pas le « dernier mot », précise la note, mais sera une étape de plus dans le filtrage de l’information diffusée sur le réseau. Les profiles « chercheurs » viennent compléter les outils de machine learning et les centres de modérations qui emploient des humains partout dans le monde. La décision de supprimer tel ou tel contenu reviendra toujours aux modérateurs professionnels qui travaillent pour Facebook.

L’entreprise californienne n’a pas d’autre choix que d’innover dans cette lutte colossale contre la prolifération d’infox. Maintes fois épinglés, Mark Zuckerberg et ses équipes doivent multiplier les efforts à l’approche de l’élection présidentielle aux États-Unis. 

Pour l’instant, le programme est limité au territoire américain. Mais, si l’expérience fait ses preuves, les équipes de Facebook envisageraient de généraliser cette nouvelle méthode de modération au reste du monde. 

Source : Facebook

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Marion Simon-Rainaud