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Facebook fait planter son appli pour tester l’addiction de ses membres

Le réseau social prépare tout un plan pour se débrouiller, au cas où, sans Google. Dans ce cadre, il a délibérément fait planter son appli Android pour voir les réactions de ses utilisateurs. 

Facebook est prévoyant. Si jamais un conflit l’oppose à Google, il veut que ses utilisateurs puissent continuer à accéder à leur fil d’actualité. Mais pour s’assurer de la fidélité de ses membres, le site a utilisé un moyen peu orthodoxe : il a volontairement inséré des bugs faisant planter son appli sous Android pour voir à quel point les membres essayaient de se reconnecter rapporte The Information.

L’expérience aurait eu lieu il y a plusieurs années et dans un petit pays pendant une semaine environ, précise une source anonyme. Durant cette période, Facebook a incité les utilisateurs de son appli à télécharger une mise à jour hors du Google Play. Cette version contenait des bugs qui faisaient planter l’appli pendant plusieurs heures. A partir de là, Facebook a vérifié la persévérance de ses membres pour trouver un moyen d’accéder à nouveau à leur fil d’actualité. « Et les personnes concernées par cet essai ne cessaient de revenir », poursuit la source du site américain. Si l’appli ne s’ouvrait pas, ils finissaient par se tourner vers le site mobile accessible depuis le navigateur installé sur leur smartphone.

Sachant que Facebook a 1,39 milliard d’utilisateurs mobiles actifs par mois (chiffre de septembre 2015), l’enjeu est de taille. Le réseau social peut donc être rassuré. Si jamais un conflit l’oppose à Google – ce qui est tout de même hautement improbable, Facebook étant le plus important développeur d’applis Android présent sur Google Play – et que ce dernier exclut l’appli de son store, les membres du réseau social se tourneront vers le site mobile.

À lire : Grâce à Facebook, un ordinateur vous connaît mieux que vos amis !

Cela dit, on peut ne pas apprécier le procédé… dont Facebook est assez coutumier ! Ce n’est en effet pas la première fois que la firme de Mark Zuckerberg est accusée de mener des études sur ses membres. En 2014, on lui avait reproché d’avoir manipulé les informations reçues par 700 000 internautes pour étudier « la contagion émotionnelle ». Après cette révélation qui avait fait grand bruit, Facebook avait assuré qu’il scruterait attentivement ses processus d’études pour les améliorer. 

Source : 
The Information

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Par : Opera

Cécile BOLESSE