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Fabricants : de simples fournisseurs de boîtiers ?

Les opportunités Plus d’un milliard de téléphones mobiles en 2004 ! Bouygues dit avoir commandé près de 300 000 appareils pour la rentrée et la période…

Les opportunités

Plus d’un milliard de téléphones mobiles en 2004 ! Bouygues dit avoir commandé près de 300 000 appareils pour la rentrée et la période de Noël. SFR espère en vendre un million d’ici à la fin 2000. France Télécom, lui, en a commandé cinq millions en tablant sur un million d’utilisateurs à cette date. Le marché représente surtout l’occasion pour les challengers (Siemens, Samsung, Alcatel ou Sony) de rattraper leur retard sur le trio Nokia-Ericsson-Motorola.

Les risques

Le danger, pour les fabricants, est d’être relégué au rang de simple fournisseur de boîtier banalisé. La pression des opérateurs sur les prix pèse déjà lourdement sur leurs profits : malgré une croissance de 40% de ses ventes au cours du premier semestre, le suédois Ericsson a enregistré une marge d’exploitation négative de 6%. Elle était de zéro lors de l’exercice précédent. Pour générer de la valeur ajoutée, les poids lourds du téléphone n’ont d’autre solution que de doter leurs produits de fonctions de plus en plus ‘intelligentes’. Problème : le Wap, dans sa forme actuelle, ne se prête guère à ce genre d’innovation. Comment mettre en avant un écran couleur ou des terminaux capables de diffuser de la vidéo quand un téléphone Wap se limite encore à diffuser des lignes de texte sur un écran minuscule ?Pour les constructeurs, le salut passe donc par l’arrivée de la norme UMTS. En attendant, ils espèrent que la demande de téléphones Wap sera à la hauteur. Mais les premières prévisions sont pessimistes : selon l’institut ToTeam, seulement 3% des utilisateurs français de mobile envisageraient d’acquérir un terminal Wap avant la fin de l’année.

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Stephane Barge