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Express5800, de NEC

NEC affiche le plus bas niveau de performances du comparatif et, logiquement, le tarif le plus abordable. C’est le seul à disposer de toutes les technologies d’extension PCI 32 bits.

La machine de NEC se fonde sur quatre processeurs Xeon 7020 double c?”ur (Paxville) cadencés à 2,66 GHz, soit moins que les 3 GHz affichés par les quatre processeurs Xeon Paxville 7040 qu’accueille la
machine d’IBM. Laquelle, de surcroît, bénéficie du jeu de composants dédié X3 d’IBM (cache virtuel de niveau 4, optimisation des entrées/sorties…). De plus, le serveur de NEC dispose d’une mémoire cache de niveau 2 d’une taille
modérée, 1 024 Ko contre 2 048 Ko par c?”ur pour IBM. Il en découle que NEC affiche le plus bas niveau de performances de notre comparatif, et logiquement le tarif le plus abordable.En effet, lors des tests de rapidité processeur, qui reposent sur l’ouverture de sessions SSL, le nombre moyen de transactions à pleine charge avec 72 clients (2 925) reste bien inférieur au score de 3 605,
obtenu par le modèle d’IBM, ou aux moyennes supérieures à 5 000 des serveurs à base Operon de Sun et HP. Les tests de transactions Perl/CGI, qui sollicitent les sous-ensembles de la machine, sont aussi limités. Avec 83,25 transactions par
seconde pour 1 000 clients, l’Express5800 reste loin derrière le x3850 d’IBM (119), lequel bénéficie aussi de disques série de type SAS dont les taux de transfert sont plus élevés.Sur les autres points testés, NEC joue la carte de l’évolutivité. Par exemple, il est le seul constructeur de ce comparatif à disposer de toutes les technologies d’extension PCI 32 bits, PCI-X et PCI Express. La finition du
boîtier est correcte. En revanche, il est nécessaire de disposer d’outils, dont un tournevis, afin de réaliser des opérations de maintenance. Ce qui ne facilitera pas la tâche du technicien chargé d’un parc de serveurs. En outre, le serveur de NEC
est dénué de poignées de transport.A noter la présence de diodes, vertes pour les composants extractibles à chaud (bancs mémoire, connecteurs PCI-X, PCI Express). Le logiciel d’administration fourni, ESMPro Server Manager, et la présence native sur la carte
mère d’un processeur dédié à l’administration à distance permettent de surveiller les éléments vitaux (processeur, mémoire, disque, ventilateur), la configuration des quatre disques pilotés en Raid 5 et les alarmes (ventilateur,
température…). Attention, l’utilisation d’ESMPro impose l’activation d’une interface réseau sur la machine.Sans surprise, la gestion thermique des serveurs à base Xeon est passable. La température moyenne en sortie de tuyère est comparable à celle des modèles de Sun ou d’IBM, avec 39,2?’ C. Pourtant, le serveur de NEC expulse la
deuxième quantité d’air la plus importante après le modèle de HP, dont la température n’atteint que 32,6?’ C.

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Patrick Brébion