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Express5800 120 Mf, bi-Xeon performant et évolutif

Le serveur de NEC accueille deux processeurs à 2,8 GHz et jusqu’à 10 disques. Il se révèle fiable et rapide.

Premier serveur biprocesseur de NEC à exploiter un bus système à 533 MHz (133 MHz par 4), l’Express5800 120 Mf accueille jusqu’à deux Xeon à 3,06 GHz, dotés chacun de 512 Ko de cache L2 et de la technologie HyperThreading (HT). NEC a
opté pour le jeu de composants GC-LE d’origine ServerWorks, servant deux canaux de mémoire DDR 200 MHz Chip-kill avec un entrelacement à deux voies pour une capacité maximale des plus confortables de 12 Go et une bande passante de 4,1 Go/s.

Installation : les atouts de l’évolutivité

Le serveur testé, au format grand tour et muni de deux processeurs à 2,8 GHz, est préinstallé avec Windows 2000 Advanced Server. La carte mère intègre en standard un contrôleur Raid bicanal Ultra 320 Adaptec, limité aux seuls modes
Raid 0, 1 et 10. C’est pourquoi NEC a préféré installer pour notre test une carte contrôleur supplémentaire, en l’occurrence la SecuRaid 321 PCI d’origine LSI-Logic. Elle aussi de type bicanal Ultra 320, elle possède 128 Mo de cache et pilote les
quatre disques Maxtor Ultra 320 de 36 Go à 10 000 tr/min livrés avec le serveur en mode Raid 5. L’évolutivité n’est pas en reste, avec un connecteur PCI-X à 133 MHz, deux à 100 MHz ainsi que trois ports PCI 32 bits (aucun des ports ne prend en
charge le mode hot plug). Le serveur peut aussi recevoir dix disques remplaçables à chaud dans ses deux baies internes, deux emplacements 5,25 pouces restant disponibles.

Performances : des tests révélateurs

Pour évaluer la rapidité de ce serveur (successivement en configuration mono-Xeon avec et sans HT et bi-Xeon avec HT), nous l’avons soumis à trois épreuves : un test transactionnel visant à l’exécution d’un script CGI/Perl avec une
charge de 96 clients web simultanés ; un test ASP dont l’objectif est de faire exécuter au serveur deux calculs de ? à 5 000 décimales (formule de Machin), à l’initiative de 250 clients ; et enfin une épreuve SSL visant l’ouverture de
sessions SSL v 3.0 (phase de hand shake) sur le serveur par 80 utilisateurs, avec une clé asymétrique de 1 024 bits. Cette configuration a été comparée à deux autres serveurs bi-Xeon à 2,8 GHz précédemment testés, à savoir le
SC5102XNS de Net-Bios (bus à 533 MHz avec jeu de composants Intel E7501) et un modèle assemblé par Phoenix Computers (bus à 400 MHz avec jeu de composants E7500). À l’issue des tests, force est de constater le très bon niveau de performance offert
par la machine de NEC. Lors des tests CGI, étonnamment, l’Express5800 120 Mf se révèle de 5 à 17 % plus rapide que son rival de Net-Bios et, de façon plus logique, jusqu’à 40 % plus rapide que celui de Phoenix (différence de bus système oblige), Son
comportement avec un seul processeur et la technologie HyperThreading active se révèle particulièrement efficace. Le test ASP permet cette fois au serveur de NEC de devancer de 15 à 25 % le SC5102XNS et de se montrer jusqu’à 2,5 fois plus rapide que
celui de Phoenix. Avec l’épreuve SSL, toutefois, le serveur de Net-Bios reprend très nettement l’avantage sur celui de NEC, en affichant une performance de 2,2 à 2,6 fois supérieure, sans que l’on puisse pour autant expliquer ce comportement. Ceci
n’empêche pas l’Express5800 d’offrir ici une performance jusqu’à deux fois supérieure à celle du serveur de Phoenix.

Notre avis : performant et séduisant

Très performant et évolutif, ce serveur offre aussi plusieurs dispositifs de sécurité tels que ses trois alimentations de 350 W redondantes et remplaçables à chaud, sa mémoire ECC Chipkill avec redondance et ses ventilateurs
redondants, eux aussi remplaçables à chaud. Concernant l’administration, il intègre sur sa carte mère le dispositif Remote Management autorisant une intervention à distance, et est fourni comme tous les serveurs de la marque avec les outils ESM-PRO,
dont l’installation est facilitée par des assistants. Une machine séduisante à tout point de vue, vendue il est vrai 7 463 eurosht, hors système d’exploitation dans la version testée.

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Stéphane Reynaud