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Étendre progressivement le rôle du SAN

À débit théorique équivalent, les SAN révèlent des performances trois à dix fois supérieures à celles de NAS architecturés autour d’un réseau Ethernet 1 Gbit/s.

Suivant une démarche inverse à celle de la BICS, la Société Générale pourrait élargir le rôle du SAN au transport des flux de sauvegardes qui empruntent aujourd’hui le chemin des réseaux locaux.Mais sa priorité serait plutôt l’extension du SAN à l’ensemble des serveurs du site, toujours dans un souci de mutualisation des ressources et d’optimisation des performances. “Notre SAN actuel est un projet pilote limité à une application dont les données sont exclusivement hébergées par un SGBD. Nous avons réalisé des tests de compatibilité et de performances afin d’en généraliser progressivement l’usage à tous les serveurs et à toutes les applications. Mais aucune décision de déploiement n’a encore été prise “, précise Olivier Messiant.Outre des considérations budgétaires, le principal frein réside dans la faiblesse des outils d’administration. Pour leur part, les adeptes du NAS voient le SAN plutôt comme une technologie complémentaire.“Lorsque nous aurons terminé le déploiement de notre NAS, nous envisagerons de lui connecter un SAN, afin de lui fournir des espaces de stockage et d’améliorer ses performances “, affirme Dominico Surace. Au pire, le concept ne suscite pas d’attention particulière.Chez Consors France, Patrick Bouquet ne l’a pas testé, estimant que son NAS s’apparente à un SAN, car il repose sur un réseau dédié au stockage.

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Thierry Lévy-Abégnoli