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En France, la bataille s’organise sur le référencement publicitaire

Payer pour être référencé, un modèle qui semble avoir trouvé son équilibre économique. C’est du moins ce que cherche à prouver Overture, qui ouvre une filiale en France.

Moins d’un an après l’arrivée de la start-up britannique Espotting, c’est au tour du géant américain du secteur, Overture, d’ouvrir un bureau en France. La lutte frontale s’engage donc entre ces deux entreprises spécialisées dans le référencement payant.Le modèle économique se révèle simple : des annonceurs achètent aux enchères des mots clés concernant leur activité. Leurs liens dits “sponsorisés” ou publicitaires sont ensuite mis en place de façon privilégiée par Espotting et Overture sur les principaux moteurs de recherche et annuaires.Chaque visite est facturée à l’annonceur. Le chiffre d’affaires est réparti entre Espotting ou Overture et les sites de référencement. L’un des enjeux concurrentiels concerne les partenariats exclusifs noués. Ainsi, Espotting revendique AltaVista, Netscape et Yahoo!, tandis qu’Overture cite AOL, Club Internet (T-Online), MSN, Copernic et ZDnet. La lutte demeure plus serrée avec Tiscali et Lycos, les deux concurrents se partageant différentes parties des sites.Parmi les autres sources de revenus, le Britannique propose l’installation de son moteur de recherche. L’Américain, pour sa part, parie sur la revente d’outils de gestion automatique de campagnes, par exemple. Côté chiffres, cette année le groupe devrait réaliser un CA de 635 M$, avec un bénéfice net de 69,8 M$.Christophe Parcot, DG d’Overture France, espère faire aussi bien que la filiale anglaise ouverte fin 2000 et rentable début 2002. “Pas mal pour une société 100 % internet”, sourit le directeur général.

www.fr.overture.com

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Frédéric Simottel