Passer au contenu

E-500, d’Olympus : pour le baroudeur

Robuste et léger à la fois, cet appareil présente quelques petits défauts tels un viseur très étroit et l’absence d’un écran de contrôle monochrome.

Après des débuts difficiles et des choix douteux, Olympus nous livre enfin un reflex digne d’éloges. L’E-500 constitue en effet une excellente surprise. Basé sur le concept E-System (capteur au format 4/3 comme sur les compacts
et optiques exclusives), ce reflex d’entrée de gamme se distingue tout d’abord par son excellente qualité de fabrication. Bien que léger, l’E-500 s’avère extrêmement robuste.L’ergonomie est bien pensée. Les boutons, nombreux, permettent d’accéder rapidement aux fonctions essentielles de l’appareil. En revanche, on déplore l’absence d’écran de contrôle monochrome, ce qui oblige à allumer l’écran LCD
pour vérifier les réglages. Ce dernier s’avère heureusement d’excellente qualité et, avec ses 6,35 cm de diagonale, très confortable à l’usage, notamment pour le contrôle des photos. L’E-500 offre des réglages avancés en général réservés aux
modèles haut de gamme, tels le verrouillage du miroir (utile en macro pour éviter toute vibration), le réglage de température en kelvin pour la balance des blancs ou le bracketing flash.Sans oublier le système antipoussière qui détache par ultrasons les éventuelles particules qui se seraient déposées sur le capteur durant un changement d’objectif. Le viseur optique est en revanche vraiment étroit et très
délicat à utiliser pour une mise au point manuelle. Mieux vaut s’en remettre à l’autofocus très rapide, sauf en basse lumière où il peine parfois à faire le point sur des sujets en mouvement. La qualité d’image avec l’objectif fourni est moyenne,
avec notamment une distorsion prononcée en grand-angle ainsi qu’un manque de précision à la périphérie de l’image.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Fontaine