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Dubaï veut devenir une ville internet et se doter d’un gouvernement électronique

Après le pétrole, Dubaï mise sur internet et veut attirer toutes les start up en créant la première zone web de libre-échange dans le monde.

Même avec un baril au plus haut, les pays pétroliers cherchent à investir de nouveaux marchés. C’est pour faire face au tarissement de ses réserves pétrolières que l’émirat de Dubaï mise désormais sur internet. Le prince héritier du plus libéral des Emirats arabes unis, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, est en train de lancer un projet d’un montant de 1,4 mil-liard de francs. Son objectif : créer la première zone de libre-échange sur internet dans le monde.
A Dubaï Internet City (DIC), il n’y a pas de taxes pour les start up qui s’y installent et pas d’impôts pour les chercheurs et enseignants qui viennent travailler à l’université technologique de Dubaï. Ce faisant, l’émirat compte bien devenir la capitale de la nouvelle économie en attirant des investisseurs aussi bien d’Afrique du Sud que du continent indien.
Trois grands industriels – Siemens, Cisco Systems et Sun Microsystems – sont déjà chargés de mettre en place les infrastructures technologiques de cette future ” ville internet ” d’ici à la fin de l’année. Avec, au programme, centres de données et de télécommunication sophistiqués et réseaux à haut débit à tous les étages. Pour son inauguration, Dubaï Internet City accueillera les 16 et 17 janvier 2001 un forum de l’OCDE sur l’économie des marchés émergents et le commerce électronique.
En parallèle, cheikh Mohammad a annoncé son intention de révolutionner les services publics en se dotant d’un ” gouvernement électronique ” pour réduire la bureaucratie d’ici à octobre 2001. Et il a averti tous ses hauts fonctionnaires qu’ils seraient limogés “s’ils résistent à cette révolution ou s’ils refusent de coopérer “.

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Jean Robert