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Deux nouveaux compacts Sigma à focale fixe pour amateurs exigeants

Sigma continue de croire en ses boîtiers et propose des versions mises à jour de ses DP1 et DP2 : les DP1x et DP2s.

Premier constructeur à proposer un compact doté d’un boîtier de reflex, le fabricant d’optiques japonais Sigma présente les évolutions de ses DP1 et DP2 :le DP1x et le DP2s. Deux mises à jour plus que de nouveaux appareils. La forme et les dimensions physiques sont les mêmes, les focales sont les mêmes (28 mm F4 pour le DP1x et 41 mm F2.8 pour le DP2s) et seule l’arrivée du processeur True II sur le DP1x (déjà présent sur le DP2) est à noter.

Faire du neuf avec du vieux

Sigma conserve son capteur Foveon X3, un capteur de format APS-C (celui des reflex grand public), un capteur prometteur sur le papier, mais qui n’a jamais donné pleine satisfaction, la faute à un traitement numérique médiocre. Les DP1 et DP2 étaient en effet lents à la prise de vue, lents à la mise au point et délivraient des images de qualité uniquement en pleine lumière et en… RAW !

Les nouveautés des DP1x et DP2s sont donc à chercher du côté de la partie logicielle : Sigma annonce avoir travaillé en profondeur pour accélérer le processus de mise au point – y’a intérêt – et la montée en sensibilité, avec un plafond à 3 200 ISO. Bémol : dans ses communiqués, le format RAW et le logiciel Sigma Photo Pro 4.0 – fourni et efficace – sont mis en avant pour traiter les images. De là à penser que la conversion Jpeg n’est toujours pas satisfaisante, il n’y a qu’un pas. Sur ce point comme sur la rapidité, problématique sur les précédents boîtiers, les tests nous en diront plus.

Autre amélioration salvatrice, l’ergonomie des deux boîtiers est désormais unifiée. Espérons que Sigma aura écouté les doléances des utilisateurs et amélioré à la fois la logique et la rapidité de l’affichage.

Mieux et moins chers ?

S’ils se doivent d’être plus performants, les DP1s et DP2x sont aussi attendus côté prix : le DP1 était sorti à 800 euros, le DP2 un an plus tard à 650 euros. Et Sigma n’a pas encore dévoilé le prix de ces nouveaux modèles. Or, avec l’arrivée des compacts à optique interchangeable tels que le GF1 de Panasonic ou le Pen E-P2 d’Olympus, il existe aujourd’hui une alternative compacte aux reflex dotés de capteurs de grande taille. Des appareils dotés de plus d’optiques intéressantes – on pense ici au 17 mm F2.8 (34 mm en équivalent 24 x 36) d’Olympus et au magnifique 20 mm F1,7 (40 mm en équivalent 24 x 36) de Panasonic.

Des boîtiers en opposition frontale avec ces nouveaux DP1x et DP2s, d’autant plus attractifs qu’ils sont à la fois performants et polyvalents : les micro 4/3 montent aussi à 3 200 ISO, leurs optiques sont interchangeables et ils filment en HD 720p (1 280 x 720 pixels) là où les pauvres Sigma bloquent toujours à 320 x 240 pixels ! Sigma n’a donc guère le choix que de proposer de vrais boîtiers pour photographes avertis à un prix attrayant.

Les prix et disponibilités n’ont pas encore été communiqués et nous ne manquerons pas de mettre cet article à jour dès que ce sera chose faite. En espérant que Sigma transforme enfin l’essai !

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Adrian BRANCO