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Deus Ex : Human Revolution – Square Enix : Homo sapiens version 3.0

L’univers riche du jeu et la grande liberté d’action dont bénéficient les joueurs font de cet opus une franche réussite.

En 2000, le premier Deus Ex avait fait forte impression en introduisant dans un jeu d’action en vue subjective le principe des augmentations cybernétiques. Ces “ implants ” permettaient au personnage de décupler sa force ou son acuité visuelle, mais aussi de bénéficier d’un sixième sens, de maîtriser le piratage informatique, ou encore de devenir invisible. Pour son grand retour, le titre se pare d’un scénario de qualité et d’une réalisation solide.L’histoire débute en 2027 et vous place dans la peau d’Adam Jensen, ancien flic reconverti en expert sécurité chez Sarif Industries, la compagnie leader dans le domaine des implants bioniques. Notre héros et son ex-femme, chercheuse chez Sarif, sont victimes d’un attentat. S’il s’avère fatal à la scientifique, ce n’est pas le cas d’Adam. Celui-ci, pour s’en sortir, aura recours contre son gré à quelques augmentations.

Une narration soignée

La trame principale du jeu vise à mettre hors d’état de nuire les terroristes de Pureté absolue, un mouvement qui lutte contre l’abomination que constituent les humains “ augmentés ”.A côté des quêtes principales, des missions annexes sont proposées, pour vous aider, entre autres, à élucider ce mystérieux attentat. Le scénario, riche en rebondissements, jouit d’une mise en scène efficace, d’une narration soignée, où les scènes cinématiques se confondent avec fluidité aux phases de jeu, rendant l’expérience très agréable. Le cœur du jeu repose sur le choix des augmentations. Au nombre de vingt-et-une, celles-ci induisent soixante améliorations et s’obtiennent en convertissant des points d’expérience, ou bien contre de l’argent dans les cliniques spécialisées. Mais, dans ce vaste catalogue, il est impossible de toutes les activer. Il faudra les adapter aux trois modes de jeu disponibles pour résoudre les missions : la furtivité, la force brute ou l’entre-deux. Ainsi, pour jouer la carte de la discrétion, les jambes cybernétiques permettent de courir en silence et la modification de la peau offre l’invisibilité. Pour les gros bras, le système Typhoon crée une onde de choc, qui propulse en l’air tous les ennemis alentour sur 360°. Quant aux modules sociaux, ils permettent, eux, d’utiliser la diplomatie pour que le joueur parvienne à ses fins. A lui de choisir avec précision ses implants, sachant que la manière forte n’est pas toujours payante, le jeu étant avare en munitions.

Une bande-son parfaite

Question réalisation, le titre frise le sans-faute : la bande-son est magistrale et les décors futuristes, à la Philip K. Dick. La prise en main est assez intuitive pour séduire tant le nouveau venu que l’aficionado. En somme, cet opus de Deus Ex renoue avec son auguste ancêtre en proposant une aventure palpitante, qui réunit infiltration, fusillades et travail des méninges, avec une immense liberté.Notre avis
On aime

La réalisation, la narration, l’ambiance futuriste immersive.
On n’aime pas
Des passages trop difficiles.
Mention excellent

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Cyril Valent