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Destiny sur Xbox ou PlayStation, le FPS hybride qu’il faut essayer d’urgence !

Depuis quelques dizaines d’heures, nous parcourons la bêta ouverte de Destiny, le prochain jeu de Bungie, les créateurs de Halo. Plus le temps passe et plus il semble riche de promesses, d’histoires et d’actions à venir.

Notre entrevue lors de l’E3, en juin dernier, nous avait laissé plein de questions en tête et un goût de trop peu en bouche. L’arrivée de la bêta sur PlayStation le 17 juillet dernier et son ouverture cette semaine aux Xbox sont donc l’occasion de revenir sur un des jeux les plus intriguants de cette fin d’année.

Un univers plein de références

Intriguant parce qu’on se demande en permanence de qui il tient et d’où lui vient ce charme. Les influences sont nombreuses, aussi bien au niveau de l’histoire que du design. On peut ainsi citer en vrac aussi bien Star Wars (film et MMO) que Star Trek, Mass Effect, un peu de Borderlands et puis bien sûr un zest de Halo. Même le gameplay et la construction de la progression mélangent les genres.

Splendide graphiquement en permanence, à part quelques textures parfois un peu grossières, Destiny est tantôt un FPS, efficace, trépidant et tolérant avec votre précision de tir – console oblige – tantôt une sorte de mini MMO. Soit de manière préparée, soit au détour d’un bâtiment, vous rejoignez alors des amis ou des inconnus. Vous fédérez vos forces et vos talents pour venir à bout d’un ennemi, d’un robot géant, dans un combat long et plein de rage. Une fois la victoire remportée, vous esquissez un pas de danse ou saluez vos frères d’armes. Puis, chacun retourne à son aventure après avoir empoché son butin privé et adapté à son niveau.

L’aventure vous appelle

Car dans Destiny, les sphères de jeu privé et public cohabitent, se juxtaposent ou se séparent sans cesse et sans jamais provoquer de désagrément. Il nous est ainsi arrivé de bondir de notre « moto » pour aider un joueur en difficulté, avant de repartir pour mieux être aidé à notre tour plus tard.

Parfois certains joueurs vous attaqueront, au détour d’une colline dans une zone de jeu assez vaste sans être un monde ouvert. Cela nous est arrivé une fois ou deux. Dans ce cas, on décide de répondre ou de s’éloigner. Mais généralement, qu’on soit dans une quête liée à l’aventure ou dans une petite mission secondaire, on affronte surtout les Déchus… Chair à canon féroce, à l’intelligence suffisante pour donner quelquefois du fil à retordre.

Pour taper sur de l’humain, il faudra aller faire un tour dans l’Epreuve, une arène PvP où on s’affronte en 6 contre 6. Dans notre cas, il s’agissait de contrôler des points sur une carte constituée de plusieurs couloirs et plates-formes. Une carte qui faisait la part belle aux équipes coordonnées et aux joueurs de haut niveau (le level maximum étant de 8 dans la bêta) chargés d’armes à impulsions très efficaces. Un mode de jeu qui donne surtout accès à une belle quantité de XP et à quelques équipements exclusifs, des armes notamment.

L’ombre d’un Spectre

Et les armes, parlons-en au détour d’une phrase. De ce que nous avons pu voir, leur design autant que leur catégorie ou leur utilisation sont classiques. Ce qui ne les rend pas moins plaisantes à utiliser. En sus, en fonction de la classe de Gardien que vous aurez retenue – Titans, Chasseurs ou Arcanistes – vous aurez différentes aptitudes de corps à corps qui vous permettront de provoquer une charge au sol ou de découper quelques ennemis d’un coup de sabre bien ajusté, passé quelques niveaux.
Une fois fait place nette, vous pouvez alors demander à votre Spectre – dont le doublage français est plutôt convaincant – de vous guider vers le prochain objectif ou de vous raconter un peu de cette épopée qu’a été l’Age d’or, quand le Voyageur a apporté la vie à travers notre système solaire, quand la technologie a permis aux humains de vivre trois fois plus vieux, avant l’arrivée des Ténèbres. Votre Spectre qui est autant un compagnon qu’un narrateur vous guide au fil de votre progression vers le statut de héros et joue un rôle central…

La bêta ne permet pas d’aller très loin, évidemment. On reste sur Terre et découvre l’Ancienne Russie, son cosmodrome infesté de Déchus et ses plaines dévastées, parsemées de ruines rouillées et de petites missions et puis, enfin, la promesse d’aller sur la Lune. Mais avant cela, on retourne à la Tour, le repère des Gardiens, au cœur de l’ultime ville humaine que protège encore le Voyageur, une sorte de sphère gigantesque en orbite de la Terre… C’est là que vous achèterez des armes, ferez des rencontres et découvrirez certaines missions.

Pas Déchu du voyage?

Une fois « terminée » la bêta, une première puis une seconde fois, on monte un nouveau personnage et repart, dans ce monde détruit, qui semble d’une richesse incroyable. Une chose est certaine, plus on avance dans le jeu – enfin dans ce que nous offre la bêta – plus ce monde apocalyptique, futuriste mais également plein d’un espoir de renouveau, s’installe comme un titre qu’il va falloir parcourir et parcourir encore.  Destiny sort le 9 septembre prochain, sur Xbox 360 et One et sur PlayStation 3 et 4. Le PC attendra ou en sera privé. Mais une chose est certaine, vu les graphismes affichés sur PS4, voilà un titre qui mérite qu’on passe à la nouvelle génération de consoles.

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Pierre Fontaine