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E3 2014 : Destiny, le nouveau jeu blockbuster des créateurs de Halo

Nous avons eu l’occasion de nous faire présenter Destiny, de rencontrer un de ses pères et d’y jouer. Ce FPS mâtiné de jeu de rôle pourrait bien être le premier de son espèce et ouvrir tout grand les portes d’un splendide univers.

A l’écart de l’océan de bruit qu’est l’E3, au premier étage du gigantesque stand d’Activision, une porte et derrière cette porte une petite salle. A l’intérieur, des PlayStation 4. Si elles ne sont pas blanches, on sait malgré tout qu’on a à faire ici à Destiny.

Un univers en expansion

Né de l’esprit du studio Bungie, qui a créé la célèbre franchise Halo, et édité par le géant Activision, Destiny n’est pas un simple FPS, un jeu de tir qu’on décline en sous-licence. Ce pourrait bien être un « jeu-univers ». Comme nous le disait Pete Parsons, directeur opérationnel de Bungie : « Destiny parle de l’Humanité et d’une seconde chance et nous avons inscrit cette histoire dans un univers de science-fiction mythique que nous avons créé », fondé pourrait-on dire. Un monde imaginaire dont la création a commencé il y a bien longtemps. Pour donner plus de corps et de consistance à Destiny, les équipes de Bungie ont créé un univers riche et épais, doté d’une multitude d’histoire et de lieux, même si tout commence sur la Terre et la Lune. « Nous avons créé plus de concept art pour Destiny que pour tous les Halos », nous expliquait Pete Parsons. Et cette Fondation a commencé par la création de piliers, « d’une structure charnue, solide, capable de porter une histoire sur une décennie », nous déclarait-il, laissant entendre que cet univers est en expansion.

Richesse des approches et multiples facettes

Un univers où « tout le monde doit être capable de jouer, sans pour autant négliger les core gamers », précisait-il rappelant la variété des approches et des activités possibles, que nous avons retrouvé en partie dans les trois types de missions qui sont proposées au joueur : exploration, mission narrative ou Strike, qui demande de se coordonner avec ses amis car l’exigence est forte.

Nous nous sommes donc glissés dans la peau d’un Gardien. Comme il se doit, nous avons pu explorer quelques minutes la Cité, derrière ville humaine sur Terre, et nous sommes frottés au microcosme de la Tour, où les joueurs revenant de partie de campagne et de combats pourront acheter des armes, des vaisseaux, trouver des compagnons de route pour monter une Fire Team, une bande de gentilshommes de fortune désireux de partir à l’aventure… C’est aussi ici qu’on trouvera des pourvoyeurs de PvP, et l’on pourra alors entrer dans une arène pour affronter d’autres joueurs.

Car Destiny flirte avec certaines spécificités des jeux massivement multijoueur. On croise ainsi d’autres guerriers parfois aux confins d’une aventure. On pourra les attaquer, les aider ou les ignorer. Quoi qu’il en soit Destiny peut également se jouer seul, même s’il « a été conçu d’emblée pour être jouable en coopération », nous rappelait Pete Parsons.

L’attente d’une seconde rencontre

Nous avons eu la chance de nous essayer à des missions à trois, avec un développeur de Bungie, l’occasion d’aller au feu avec notre Gardien et de lui faire gagner un peu d’expérience et d’argent. La partie FPS est classique mais plaisante, les combats nous ont systématiquement opposé à des adversaires (les Fallen) plus nombreux mais pas forcément difficiles à tuer à coup de grenades ou de fusil. D’autant que les héros sont très mobiles et capables de bondir avec une grande aisance. Une fois la place nette, on peut récupérer des améliorations pour son personnage ou des orbes d’énergie. Alors, on remonte sur sa speeder bike, qui rappelle énormément Star Wars VI Le retour du Jedi et fonce vers de nouvelles aventures.

 

Evidemment, cette courte prise en main ne nous a pas permis de prendre toute la mesure de cet univers et de ses richesses. Mais le combat des Gardiens pour le bien contre la Darkness est magistralement porté par des graphismes splendides. Destiny est beau, ses références multiples et son offre qui paraît d’une richesse inégalée donnent un peu le vertige. Reste à le prendre en main plus longuement, peut-être à l’ouverture de sa bêta publique le 17 juillet prochain ou lors de son lancement le 9 septembre. Il faudra en tout cas l’arpenter, l’habiter pour savoir où Bungie nous mène. Mais ce pourrait bien être à l’autre bout de la Galaxie. Qui sait où seront les Gardiens dans dix ans ?…

Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur l’E3 2014.

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De notre envoyé spécial à Los Angeles, Pierre Fontaine