Des start-up américaines construisent des serveurs à base de Transmeta
Pas moins de quatre start-up américaines commercialiseront ce trimestre des serveurs utilisant les processeurs Transmeta. La faible consommation d'énergie et l'encombrement réduit de ces processeurs en font un composant idéal pour les serveurs rack.
Avec ses processeurs à faible consommation d'énergie, la société Transmeta espérait percer sur le marché des ordinateurs portables. Pourtant, à l'heure où Intel annonce sa volonté de développer des processeurs Pentium III économes en énergie, des start-up parient sur un nouveau segment de marché pour Transmeta : les serveurs.Le concept promu par ces jeunes pousses est celui des serveurs " denses ". Comprendre : mettre un maximum de processeurs dans un minimum d'espace. Exploitant moins de transistors qu'un Pentium III grâce à sa couche logicielle et consommant moins d'énergie, le processeur Transmeta semble particulièrement bien adapté à cette race de serveurs. Le jeu consiste alors à mettre un maximum de processeurs par boîtier sans " brûler " le serveur à cause du dégagement de chaleur.Les serveurs " denses " à base de Transmeta exploitent des cartes ?" comportant mémoire, plusieurs processeurs, disques durs, etc. ?" insérables dans le rack. La société RLX Technologies, une start-up fondée par d'anciens managers de Compaq, veut ainsi commercialiser des serveurs rack 3U [1U = 4, 3 cm (H) x 44,7 cm (L) x 60,9 cm (P)] pouvant accueillir jusqu'à vingt-huit de ces cartes amovibles. A titre de comparaison, les serveurs à base de processeurs Intel peuvent contenir au maximum deux Pentium III en rack 1U.