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Des fusions pour relancer les start-up

La croissance en infrastructures et en utilisation se maintient. Mais le divorce avec les courbes de l’emploi et du financement devient de plus en plus marqué. Trop de start-up cherchent encore la voie du marché.

Les difficultés actuelles du financement des jeunes pousses et leurs modèles de business sont deux sujets liés. Ils posent souvent un problème dans l’analyse d’une start-up : la taille et les barrières à l’entrée. Les ambitions de croissance de ces sociétés émergentes sont souvent irréalistes, d’autant qu’elles peinent à se reconnaître des concurrents, car elles estiment leur technologie unique. Toutefois, l’épreuve de vérité se fait en clientèle : est-ce qu’un client est prêt à acheter les deux solutions à la fois ? Si la réponse est non, c’est que les deux solutions sont réellement concurrentes. Même la technologie est rarement unique : les barrières à l’entrée, comme chacun sait, ne sont que des temps de développement plus ou moins longs, et de moins en moins longs au fur et à mesure qu’un nouveau besoin d’utilisateur se précise. La même idée s’est souvent transformée en jeunes pousses à peu près à la même époque à Londres, à Paris et à Stockholm. C’est ici que la fusion de start-up prend tout son sens, y compris et surtout pour celles qui ne sont pas cotées : en unifiant l’offre autour d’un besoin industriel précis, elles recréent de la valeur et redeviennent bien plus attirantes pour les investisseurs.

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François Valérian, associé Accenture Technology Ventures