Passer au contenu

Des élus réclament des drones pour veiller sur Marseille

Face à la violence qui sévit dans la cité phocéenne, chacun avance sa solution. Le président de la communauté urbaine suggère d’utiliser des drones afin de surveiller le trafic de drogue.

Depuis le début de l’année 2013, quinze personnes ont été tuées dans la région phocéenne dans des réglements de compte. Au début du mois de septembre, Eugène Caselli, candidat PS à la mairie de Marseille et actuel président de la communauté urbaine, a proposé que la police utilise des drones pour surveiller les dealers et le trafic de drogue dans les cités sensibles de la ville. Selon Europe 1, l’idée fait son chemin, puisque le préfet de police et le conseil général sont prêts à donner leur accord et à financer le projet.

Depuis quelques années, les drones sont de plus en plus utilisés. Pour surveiller des terres agricoles, pour compter les tortues en Indonésie, pour cartographier une zone après le passage d’un séisme… Ils sont également utilisés par des forces de l’ordre et des militaires : au Brésil, l’armée de l’air envisage de les utiliser pour surveiller les stades durant le Mondial de 2014 et aux Etats-Unis, ils secondent la police routière dans plusieurs Etats.

Furtifs, faciles à piloter à un kilomètre de distance, ces drones permettraient d’observer des situations complexes, comme l’implantation des dealers ou leurs déplacements dans des cités. « Au lieu d’une caméra fixe qui est toujours sur la même zone, le drone n’est jamais au même endroit. C’est cela qui permet de casser les habitudes et d’avoir des points de vues différents d’une situation, de jour comme de nuit », précise Pascal Zunino, directeur de la société Novadem qui fabrique des drones pour l’armée française au micro de Europe 1.

Mais pour le moment rien n’est fait et la législation ne permet pas le déploiement de drones pour ce type de mission.

A lire aussi :
Parrot lance ses drones sur le marché professionnel, paru le 19/6/2013

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Cécile Bolesse