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Des cartographies plus intelligibles

L’habillage rend plus claires les modélisations des systèmes d’information et des organisations.

Si, avec Mega ou Aris, les entreprises disposent d’outils puissants pour réaliser la cartographie de leurs organisations ou de leurs flux techniques, le résultat s’avère le plus souvent abscons pour les opérationnels. Partant de ce constat, quelques sociétés, comme l’Anglais The Salamander Organization ou le Français Nomia, proposent avec plus ou moins de bonheur un habillage de ces modélisations. “Nous avons développé un atelier de développement logiciel qui permet de déployer des applications multimédias sur CD-ROM ou intranet, explique Claude Eizenberg, consultant senior chez Nomia. Le travail à partir de la documentation d’une modélisation peut nous prendre deux à trois mois, dans le cadre d’un gros projet.”La réalisation de l’habillage se déroule en quatre phases. En premier lieu sont définis le périmètre de l’application, la charte graphique, le “story-board” des scénarios animés et les fichiers consultables. Ces derniers sont divers : documents, séquences vidéo ou sonores, ou encore animations. Vient ensuite le temps du développement, à l’aide de l’“éditeur Sicom “. Celui-ci comprend trois modules. Le premier permet de stocker les concepts dans une base de connaissances sous Access. Le deuxième autorise la création de cartes. Quant au troisième module, il est utilisé pour le montage du scénario animé. “Nous utilisons Director et Shockwave, de Macromedia “, précise le consultant. Suivent la validation et, enfin, le déploiement.

Une navigation simplissime sur des cartes interactives

Les données, cartes et scénarios sont installés sur un serveur, ainsi que le logiciel de lecture. L’utilisateur doit disposer d’un poste sous Windows, d’un navigateur internet et du plug in Shockwave, de Macromedia. Le principe de navigation sur ces cartes interactives est simple : un clic sur un élément graphique amène au fichier associé. La logique voudrait que ces outils soient embarqués dans des logiciels de modélisation. Mais ce n’est pas pour demain. “Nous ne voulons pas vendre notre éditeur au client final, mais le proposer à des cabinets de conseil “, affirme Claude Eizenberg.

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Renaud Edouard