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Début d’année en fanfare pour le capital-risque français

Le chiffre: 3,4 milliards de francs pour le premier semestre 2000. Le capital-risque affiche en France une progression record de 143% par rapport à l’an dernier.

Selon Chausson Finance, les montants investis dans le capital-risque en France ont augmenté de 143 % par rapport au semestre précédent. Ainsi, 3,4 milliards de francs auraient été déboursés au premier semestre 2000, dont la moitié à l’occasion de seconds tours de table .Au total, ce sont deux cent soixante-trois start-up qui ont bénéficié de ces financements, contre cent cinquante deux les six mois précédents. En moyenne, elles auront levé 13 millions de francs, soit 3,7 millions de plus qu’au second semestre 1999.Dix sociétés de capital-risque (sur trente-trois) ont fournis, à elles seules, 51 % du montant total déboursé. Les cinq plus gros investisseurs ont été, durant cette période, Axa Partner (264 millions de francs), 3i France (244 millions de francs), Awa Placement Innovation (220 millions de francs), PArt’Con-In’Com (211 millions de francs) et Cie Financière E. de Rothschild (196 millions de francs).Par ailleurs, il ressort qu’un fonds d’investissement français sur deux a apporté sa contribution à une entreprise européenne (autre que française). Leurs noms : Part’Com-In’Com (288 millions de francs) et AI MAnagement (247 millions de francs), pour les plus importants, suivis de Viventure (130 millions de francs) et Partech International (119 millions de francs). Ils ont ainsi investi dans quarante-deux start-up non françaises, pour un montant total de 957 millions, soit 452 millions de francs de plus qu’au second semestre 1999.D’autre part, on notera la progression des investissements dans le secteur du e-commerce. Ils ont représenté 1,05 milliard de francs, soit une progression de 435 % par rapport au semestre dernier. D’une manière générale, tous les secteurs d’activité ont vu leurs montants d’investissement augmenter. Le secteur des logiciels connaît une progression de 16 %, avec 357 millions de francs investis. Les télécoms bénéficient eux de 317 millions, soit une augmentation de 88 %. Quant au secteur e-santé-biotech, il affiche un chiffre d’affaires de168 millions de francs et de 43 % dinvestissements supplémentaires.

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Valérie Siddahchetty