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Coolpix S560 : on prend le même et on recommence

Copie quasi conforme du S550, ce petit compact a pour lui un prix convenable à défaut d’améliorations techniques.

A comparer les fiches techniques des Coolpix S550 et S560 on
s’aperçoit que Nikon s’est cantonné à l’adage «on prend (presque) le même
et on recommence». On apprécie la baisse de prix, qui est tout de même
de 20% inférieur sur cette nouvelle mouture (200 euros au lieu de 250) et un
capteur qui passe de 9 à 10 mégapixels. La douloureuse allégée, c’est face à un
S550 bis auquel on a affaire, avec la même puissance de zoom –X5–, mais un
brin moins large puisque l’on passe de 36 à 38 mm pour le mode qui a le grand
angle le plus important : à l’heure où les constructeurs tendent de plus en plus vers du 28 mm (voire
24 mm), cette (petite) perte semble un brin anachronique.

Comme son prédécesseur et contrairement à ses grands frères S610, S610c et S710,
ce compact n’embarque pas de stabilisateur optique mais un «simple»
stabilisateur mécanique, inférieur en termes de qualité. C’est un peu dommage
mais cela semble pour l’instant réservé aux appareils à plus de 200 euros. Gageons
que le système finira par se démocratiser aux modèles d’entrée de gamme d’ici
à quelques mois. Son écran gagne un demi centimètre de diagonale pour passer à 6,86 cm mais
conserve sa résolution de 230000 pixels. L’électronique ne devrait pas avoir
subi de transformation majeure avec le processeur maison Expeed pour le
traitement des sur et sous-expositions et, entre autres, la reconnaissance de
visage et la correction anti-yeux rouges. La carlingue non plus ne bouge pas trop, avec juste une petite ligne qui se
courbe en façade et une prise de poids de 10 grammes pour passer à 130 grammes.

Si l’on se cantonne à regarder le prix, Nikon nous sort une version bis de son
S550 avec un capteur un «chouïa» plus gros pour 50 euros de moins. Cela suffit
à le rendre attrayant pour la majeure partie des utilisateurs, mais les plus
exigeants pencheront vers un S610, certes 50 euros plus cher mais stabilisé
optiquement et équipé d’un objectif à la fois plus lumineux et grand angle. «C’est
vous qui voyez», comme diraient Chevallier et Laspalès et en ce qui
concerne la qualité d’image de ce S560, nous qui verrons dès que nous
pourrons le tester.

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Adrian BRANCO