Passer au contenu

Computex 2017 : Asus ROG Zephyrus, un PC portable ultrafin dopé à la GTX 1080

Asus, Acte 2. Lors de sa conférence dédiée au gaming, la marque a dévoilé le ROG Zephyrus, premier PC portable à répondre au standard Nvidia Max-Q.

Difficile de rester numéro 1 dans le monde du gaming sur PC. C’est pourtant la place qu’Asus -avec sa gamme ROG (Republic of Gamers)- défend bec et ongle depuis plusieurs années et tente de conserver par tous les moyens. Et à juste titre ! Le marché du matériel pour joueur est de plus en plus foisonnant et les concurrents d’Asus, nombreux. MSI, le compatriote ennemi de toujours, Acer, Dell, HP… sans oublier les marques comme Gigabyte ou encore Lenovo, tout le monde veut une part du gâteau. Alors pour continuer de caracoler en tête, Asus dégaine l’artillerie lourde cette année au Computex 2017.

ROG Zephyrus, un vent de puissance (et de finesse) souffle sur la gamme ROG

Des cartes mères pour la nouvelle plateforme Intel X299 en passant par les PC portables Strix SCAR et Hero -aux configurations dédiées aux FPS pour le premier et aux MOBA pour le second- sans oublier un écran 35 pouces incurvé rafraichi à 200 MHz, le catalogue ROG d’Asus s’est étoffé de nombreuses pages.

Parmi cette avalanche de produits, c’est le ROG Zephyrus qui a galvanisé l’assistance. Aperçu lors des conférences Nvidia et Intel du Computex, le PC portable gaming « le plus fin du monde » (embarquant une configuration très haut de gamme) est enfin là !

Si Asus ne s’est pas étalé sur les caractéristiques techniques de la machine pendant la conférence, nous en avons tout de même glané bon nombre d’informations au fil de nos échanges avec les porte-paroles de la marque. Ce monstre est équipé d’un écran 15,6 pouces Full HD mat compatible Nvidia G-Sync (120 Hz). Il embarque un Core i7-7700HQ, jusqu’à 24 Go de mémoire DDR4, une GTX 1080 et jusqu’à 1 To de SSD.

On connait également l’épaisseur maximale de la machine : 1,8 cm au plus haut et, après l’avoir eue rapidement entre les mains, le boîtier semble fabriqué en aluminium assez épais puisque la machine demeure tout de même assez lourde (2,2 kg annoncés).

Autre information donnée par Asus, l’implantation du système de refroidissement ROG AAS (Active Aerodynamic System) qui n’est autre qu’une trappe située sous la machine, au niveau des charnières de l’écran, et qui s’ouvre lorsque l’on déploie ce dernier.

ROG Zephyrus ASUS
AS/01net.com – Une fois le Zephyrus mis sous tension, deux lumières rouges s’échappent de la trappe d’aération située à l’arrière.

La surélévation est mineure et cela assure une meilleure circulation d’air chaud/froid au sein de la machine. Espérons que cette trappe ne se transforme pas en attrape-poussière géant à l’usage !

Asus ROG Zephyrus
AS/01net.com

En tout cas, Asus assure qu’avec ce procédé technique et la ventilation customisée installée dans le boîtier, la température ne dépasse pas les 43°C sous la machine en pleine session de jeu. Alors que l’un des PC concurrents (sans doute un MSI) pris en exemple pendant la présentation dépassait, lui, les 65°C au même endroit.

AS/01net.com

Comme sur le récent Triton 700 d’Acer, le clavier du Zephyrus est déporté sur le devant du plateau interne, à la place du touchpad. Ce dernier est remisé sur le côté droit et se transforme en pavé numérique tactile d’une simple pression de touche. Un choix compréhensible mais un peu gadget puisque, soyons clairs, le Zephyrus aura (presque) tout le temps une souris externe accrochée à l’un de ses 4 ports USB (1 USB Type-C, une sortie HDMI et une prise casque complètent la connectique de l’appareil).

Quoi qu’il en soit, nous avons hâte de recevoir ce jouet à la rédaction pour le tester sous toutes les coutures. Cela ne se produira toutefois pas avant la fin de l’année 2017, période de disponibilité prévue communiquée par Asus. Quant au prix, il sera à la hauteur des prestations : à partir de 2500 dollars.

Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur le Computex 2017.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Aymeric Siméon, envoyé spécial à Taipei