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Combiner jeux payants et jeux gratuits, une garantie de viabilité pour emilio.com

Les fondateurs d’emilio.com, site gratuit de loteries en ligne, n’excluent pas de facturer, à terme, l’accès à certains jeux afin d’asseoir leur modèle économique.

Moins connu que Bananaloto, emilio.com est tout de même le 4e site de jeux français le plus visité. Lancé il y a un an, il enregistre 70 000 grilles par jour et compte 200 000 membres. Structuré autour d’une équipe de 6 personnes, emilio.com n’a pas dépensé sans compter les quelque 1,5 Me? (10 MF) levés lors des deux tours de table. “Nous nous sommes montrés très parcimonieux quant aux dépenses d’hébergement du site et aux frais de fonctionnement de l’entreprise“, confie Andrzej Kawalec, directeur général et cofondateur d’emilio.com. Et d’ajouter : “Je ne me suis pas payé pendant 6 mois “. Un choix qu’il ne regrette pas aujourd’hui : “Nous espérons une marge nette de 0,61 M? (4 MF) cette année“.Le modèle économique du site repose sur 3 axes : les bandeaux publicitaires, la vente d’adresses ou la location de fichiers et enfin, la commercialisation de jeux en ligne en cobranding. “Ces deux dernières prestations nous fournissent des revenus stables (les contrats courent sur une période de 6 à 12 mois). Par ailleurs, l’accord passé avec Consodata pour commercialiser notre base de données nous rapporte plusieurs milliers de francs par mois “, précise Andrzej Kawalec. Il estime toutefois nécessaire, à terme, de mixer jeux gratuits et jeux payants pour disposer d’un modèle économique réellement viable. “Les internautes sont prêts à payer si on leur assure des gains 5 à 10 fois supérieurs à ceux qu’ils peuvent obtenir sur un site gratuit “, conclut-il.emilio.com

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Juliette Fauchet