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Cisco, moteur du CAC 40

Soutenu par le Nasdaq, Paris gagne plus de 3 % à la clôture et retrouve un peu plus d’optimiste. Le CAC 40 finit la journée en hausse de 2,23 %. Le Nouveau Marché effleure la barre des +2 %.

Outre une tendance favorable à Wall Street, les opérateurs ont été rassurés après la confirmation par l’Insee de la baisse des prix à la consommation de 0,2 % en juillet. En outre, la croissance de la production en Allemagne, le principal partenaire commercial de la France a été revu à la hausse pour juin à +0,1 % au lieu des -0,4 % prévus.La journée a été riche en bonnes nouvelles, puisque les rumeurs sur une éventuelle décision de la Banque centrale européenne (BCE) de baisser ses taux de 0,25 %, à l’issue de sa prochaine réunion le 30 août, sont de plus en plus persistantes.Le secteur des télécoms, notamment, aidé par Lucent qui pense redevenir bénéficiaire, et Cisco qui vient d’annoncer sa restructuration et de confirmer ses volumes de commandes, est le grand gagnant du jour. Alcatel, Highwave Optical et France Télécom terminent en hausse de 6,53 %, 3,68 % et 6,52 %. Dans le reste de l’Europe, Deutsche Telekom bondit de 8,84 %, et Vodaphone de 3,08 %.Mais ce retour à la hausse des valeurs télécoms ne laissent pas forcément augurer d’une reprise à long terme. Cisco et Lucent ont sûrement plus participé au redémarrage du secteur qu’à une reconsidération des fondamentaux du secteur.Parmi les autres valeurs technologiques, Thomson Multimedia et STMicroelectronics prennent 6,59 % et 5,97 %. Vivendi Universal, de son côté, n’est pas touché par le nouveau procès intenté contre son site sur la musique en ligne MP3.com et termine en hausse de 3,57 %.Dans ce contexte, le Nouveau Marché gagne logiquement 1,97 %, avec Consodata en chef de file des valeurs en hausse avec 20,44 %. Après deux jours consécutifs de baisse, Tiscali reprend du souffle à +5,24 %. Sur les cinq derniers jours, le réseau de portails italien a bondit de 12,70 %.Titus Interactive ne voit, quant à lui, plus le bout du tunnel. L’éditeur de jeux vidéo continue de payer les mauvais résultats de sa filiale américaine Interplay, trois jours après leur publication. Le titre est réservé à la baisse sur une cotation, à la clôture, de -26,81 %. Depuis cette annonce, le cours de léditeur a chuté de 47,8 %.

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Frantz Grenier