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Cegetel, le favori floué

Cegetel était si sûr d’obtenir une licence nationale, qu’il s’était dispensé de demander des licences régionales de secours. Mal lui en prit : il n’a été autorisé que dans les DOM (Martinique, Guadeloupe et Réunion).

Parce qu’elle est plus rapide et plus facile à déployer que le dégroupage, la BLR était pour lui hautement stratégique. Elle allait enfin lui donner un accès direct, totalement maîtrisé, au client final. Il avait donc lancé quatre expérimentations : les deux premières à 26 GHz à Lille et Lyon, les deux autres à 3,5 GHz à Nantes et à Monaco. Cette dernière, la plus importante manifestement, avait été engagée auprès de 500 clients par ses filiales Monaco Télécom et Monaco Multimedia sur la technologie Evolium Wireless IP d’Alcatel (technologie Breezecom).Avant même de connaître les décisions de l’ART, Cegetel avait également annoncé la disponibilité dès septembre prochain d’un ” pack BLR global pour les entreprises “. Outre l’accès Internet permanent, ce pack aurait compris dans un contrat unique tous les services de téléphonie de l’opérateur (téléphonie fixe, y compris locale, n?’ 800…). Il aurait donné accès à un bouquet de services télécoms spécifiques comme l’audioconférence WebMeeting, l’hébergement de sites Internet, des solutions de commerce électronique, et ultérieurement des applications en ligne de gestion d’entreprise ainsi que des solutions de messagerie unifiée, le tout consolidé sur une facture unique. Les services déjà disponibles sur les boucles optiques urbaines de Cegetel auraient également été étendus à la BLR.Tout en dénonçant l’émiettement du marché, Cegetel a pris acte des choix de l’ART, qui, dit-il, n’affectent en rien ses intérêts stratégiques. Le pack BLR global pour les entreprises sera quand même commercialisé, dès que Cegetel aura fini de négocier ses achats en gros auprès des opérateurs BLR autorisés. Cegetel continue de miser par ailleurs sur le dégroupage et l’UMTS (www.cegetel.fr).

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La rédaction