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Business en bref

Dell, numéro un mondial du marché des PC ?” L’oriflamme de Microsoft à nouveau sur le fronton de Wall Street ?” Capital-investissement : la France dans les premiers ?” …

Dell, numéro un mondial du marché des PC

Un peu plus de six mois après la fusion ente HP et Compaq, le constructeur californien Dell prend la place de numéro un du marché mondial des ventes de PC. Il s’octroie ainsi 15,8 % de parts de marché, devant HP à 15,7 %, au troisième trimestre 2002 d’après le cabinet d’études Gartner Dataquest.La production mondiale de PC estampillés Dell a cru de 20,7 % sur le troisième trimestre 2002. Le constructeur californien atteint une part de marché de 28,9 % aux Etats-Unis, loin devant HP à 19,2 %.

L’oriflamme de Microsoft flotte à nouveau sur le fronton de Wall Street

Etant entendu que tout peut toujours changer très vite sur les marchés financiers, Microsoft a tout de même reconquis, depuis le 7 ctobre, le titre de première capitalisation boursière au monde. L’entreprise vaut en effet 266 milliards de dollars (270,74 milliards d’euros) en valeur sur le Nasdaq au 15 octobre.Cela fait longtemps que la capitalisation du numéro un mondial de l’informatique ne tutoie plus la barre stratosphérique des 500, elle a même perdu un quart de sa valeur depuis le début de l’année. Mais le symbole est fort. C’est bien une société estampillée technologies de l’information, qui coiffe à nouveau les marchés financiers, à 20 milliards de dollars environ devant GE (General Electric), Wal Mart et Exxon Mobil.En fait, et depuis 1998, c’est surtout avec GE que Microsoft se dispute constamment la première place du podium. Cisco, l’équipementier télécoms, y avait un temps accédé, mais sa capitalisation a aujourd’hui (toujours au 15 octobre) fondu nettement en dessous des 80 milliards de dollars. Ce qui le situe loin des sommets.En tout cas, la nouvelle ne peut que profiter ?” hors ego ?” aux portefeuilles respectifs de deux dirigeants de Microsoft, William Gates (dit Bill) et Steven Ballmer (dit Steve), qui possèdent respectivement chacun 12,3 et 4,4 % de l’entreprise.

Philippe Bonnet

Capital-investissement : la France dans le peloton de tête

En dépit d’une conjoncture difficile et de perspectives alarmistes, le capital-investissement français a connu une hausse de 20 % au 1er semestre par rapport à la même période 2001. Ainsi, l’Association française des investisseurs en capital révèle que 1,4 milliard d’euros ont été investis, principalement dans des opérations de LBO (achat avec effet de levier). Ces dernières connaissent une forte progression et représentent 63 % du total des investissements (soit 906 millions d’euros), contre 53 % l’an passé.La levée de nouveaux fonds se maintient autour de 2,5 milliards d’euros. Un montant équivalent à celui du 1er semestre 2001, mais qu’il faut mettre en perspective avec les fonds levés hors de nos frontières. Durant le deuxième trimestre 2002, le total des fonds levés en Europe s’est effondré à 1,6 milliard de dollars (1,62 milliard d’euros) contre 5,3 milliards au 1er trimestre, selon l’European Venture Capital Association. Une bonne nouvelle pour la France, à condition que les montants levés soient bel et bien investis dans de nouveaux dossiers.

HP

Pour la Société Générale, Nabab, c’est (presque) fini

Lancée en grande pompe par la Société Générale en juin 2001, Nabab devait devenir la banque à distance préférée des bobos (bourgeois-bohèmes) parisiens, soucieux de placer au mieux leurs économies. ” Devait “, car le conte de fée s’est transformé en cauchemar : le 9 octobre, la banque de Daniel Bouton annonçait sa décision “d’intégrer sa filiale Nabab dans son dispositif de banque domestique sous enseigne Société Générale”. Bref, même si la marque Nabab subsiste, c’est un échec.À la création de cette filiale, les dirigeants de la banque en rouge et noir promettaient en effet que Nabab n’irait pas piocher dans la clientèle de sa maison mère, mais devrait au contraire attirer ” une clientèle haut de gamme de particuliers “ (le dépôt minimum avait été fixé à 10 000 euros), en lui fournissant des produits dinvestissement par un système de distribution multicanal (téléphone, Internet et espace conseil privé). Le refus de communiquer le nombre de clients suggère que les réalisations sont restées modestes…

MG

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La rédaction