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BroadVision veut personnaliser les applications Internet

Avec le rachat d’Interleaf, l’éditeur a complété son offre d’applications pour le e-commerce Il vise maintenant à élargir sa clientèle

Alors qu’Internet a enfin réussi à s’imposer dans les entreprises, une autre bataille se livre maintenant autour du commerce électronique et du suivi de clientèle. Et le potentiel considérable promis par les analystes a mobilisé tous les acteurs du front office, qu’ils viennent de la GRC ou de l’édition en ligne. Parmi ces derniers, on retrouve un éditeur américain, BroadVision, qui, depuis 1993, s’est spécialisé dans la personnalisation des applications Internet-intranet.
Au c?”ur de son offre, BroadVision One-to-One, une suite logicielle qui permet au client de déployer des solutions sécurisées et évolutives pour le commerce électronique, les services financiers et la gestion d’entreprise. “Grâce à Internet, l’entreprise découvre qu’elle peut avoir des relations personnelles avec ses clients. C’est pourquoi, il lui faut une offre intégrée qui l’aide à suivre et surtout à fidéliser sa clientèle “, aime à expliquer Marie-Louis Guillaume, directeur général de BroadVision France.

Des solutions pour les start-up

C’est cette philosophie qui a poussé BroadVision à racheter la société Interleaf (lire DM&R n?’ 411), spécialiste de la gestion de contenu XML. Par ailleurs, l’éditeur a multiplié les passerelles avec les principales applications du marché (Siebel et SAP entre autres) et souhaite maintenant diversifier sa clientèle. “Nous travaillons essentiellement avec des grands comptes, explique Marie-Louis Guillaume, mais un nombre croissant de start-up a besoin de nos solutions. Par ailleurs, nous réfléchissons au modèle des FAH pour essayer de toucher les PME.”L’offre de BroadVision souffrait de l’absence d’une véritable gestion de contenu. Grâce au rachat d’Interleaf, ce vide est comblé et l’éditeur américain peut sereinement affronter son principal concurrent, Vignette. Surtout que contrairement à ce dernier, BroadVision est une société bénéficiaire : 18,8 millions de dollars (20,4 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires de 115,5 millions de dollars (125 millions d’euros). Un argument qui, même encore aujourd’hui, peut influencer les clients.

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FLORENCE PUYBAREAU