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Big Blue s’identifie à l’e-commerce

IBM avait lancé le terme ” e-business “. Avec son offre WebSphere Commerce, qu’il décline en fonction de la taille de l’entreprise et des secteurs, le constructeur entend désormais jouer le premier rôle dans le domaine du commerce électronique.

01 Réseaux : IBM est à la fois vendeur de logiciels de commerce électronique et utilisateur d’Internet comme canal de vente. Où en êtes-vous dans ces domaines ?Sandy Carter : Nous sommes un utilisateur intensif des solutions d’e-commerce. En 2000, nous avons vendu, via le canal Internet, pour 8,6 milliards de dollars représentant 11 % de nos ventes totales. Et nous tablons cette année sur une croissance d’environ 20 %. Si Internet est pour nous un moyen d’atteindre des entreprises de taille modeste, nous n’abandonnons pas les grands comptes. Nous proposons aux deux cent cinquante plus grands de nos clients un système d’e-procurement personnalisé.01 R. : Et en tant qu’éditeur de solutions e-business ?S. C. : Selon les chiffres d’IDC, nous sommes en deuxième position, derrière BroadVision, côté achat ; et en troisième place, côté vente. Notre offre WebSphere Commerce est très complète et se décline en versions Start Edition, Pro et Enterprise. Elle couvre tous les besoins, des plus petites aux plus grandes entreprises, avec possibilité d’évoluer de manière très graduelle. Notre plus petit client, Next Wine, n’a que trois employés. Par ailleurs, nous allons proposer des versions dédiées aux différents secteurs économiques. Ceux des médias et de la grande distribution seront les premiers servis, puis viendront l’industrie et les télécoms.01 R. : Quels sont les points caractéristiques de WebSphere Commerce ?S. C. : La version 5.1 de notre offre, introduite en janvier dernier, se résume en six mots clés : capacité d’évolution en fonction du trafic, fiabilité, personnalisation, intégration, collaboration et globalisation. Ce dernier terme signifiant qu’un client n’a besoin de développer qu’un seul catalogue pour l’ensemble de ses sites Web.01 R. : Parmi les fonctionnalités supportées, quelles sont celles que vous souhaiteriez mettre en avant ?S. C. : Land’s End, qui est un spécialiste de la vente à distance en activité aux États-Unis, a mis en ?”uvre une fonction de collaboration innovante baptisée Shop with a friend. Deux personnes situées à des endroits différents peuvent se donner rendez-vous sur le site du vendeur et y naviguer tout en communiquant grâce à une messagerie instantanée. Avec la possibilité pour l’une d’essayer des habits sur un modèle lui ressemblant, et d’obtenir, en temps réel, des commentaires de l’autre personne. À plus long terme, des agents intelligents permettront de faire des choses étonnantes au-delà du cross-selling et de l’up-selling actuels (incitation à l’achat de produits associés ou de qualité supérieure).01 R. : Les ventes directes via Internet sont encore très modestes. En quoi est-il si important d’y être présent ?S. C. : Il est vrai que le commerce électronique représente moins de 3 % des ventes. Mais la présence sur le Web a un impact qui est de plus en plus fort sur le jugement que portent les clients sur leurs fournisseurs. Un de nos clients, dont les ventes sur Internet étaient inférieures à 2 % a subi des dysfonctionnements sur son site pendant quelques heures. Cela a eu un impact très négatif sur ses ventes. Internet est un vecteur de la marque essentiel. Il doit véhiculer les valeurs et l’image de l’entreprise de manière très précise.

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Pierre Slickerman