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Bertelsmann fait un come-back dans le peer-to-peer

Le groupe allemand lance GNAB, une plate-forme sécurisée d’échange de fichiers, pour FAI et opérateurs de mobile.

Bis repetita. Après un flirt poussé et malheureux
avec Napster, version 1.0, le groupe média allemand Bertelsmann replonge dans P2P. Mais cette fois-ci, dans un cadre on ne peut plus légal. Arvato, sa filiale spécialisée dans les
services (qui a repris l’agence Web Pixelpark), vient en effet d’annoncer le lancement de GNAB, une plate-forme d’échange de fichiers en mode peer-to-peer économique (en terme de bande passante) et apte à assurer une
sécurisation des contenus, donc un respect du copyright et du droit d’auteur.Cette solution de téléchargement en peer-to-peer, c’est-à-dire décentralisée, permettrait, selon le groupe allemand, de distribuer des fichiers volumineux de films ou de jeux. Le travail de diffusion et de
téléchargement des fichiers étant alors partagé par l’ensemble des utilisateurs du réseau.Arvato reste toutefois assez discret sur les caractéristiques techniques de GNAB. Mais la société entend commercialiser sa plate-forme en marque blanche à destination des fournisseur d’accès à Internet, des opérateurs de téléphonie
mobile voire des sociétés de télévision.La filiale de Bertelsmann a les moyens de ses ambitions. L’an dernier, Arvato a réalisé un chiffre d’affaires de 3,76 milliards d’euros, en légère hausse de 3 %. Dans un futur proche, la société ambitionne d’imposer
durablement ses services mobiles grâce à des partenariats avec des opérateurs tels que T-Mobile ou Vodafone, rappelle le quotidien britannique The Guardian. Elle dispose déjà d’un atout de poids avec Handy.de, un site allemand
de téléchargement de sonneries et de logos pour portables qui affiche quatre millions dutilisateurs.

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Philippe Crouzillacq