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BeOS 5.0 de Be: pour le marché des appareils intégrés

Malgré une nette évolution par rapport à la précédente édition, BeOS 5.0 pèche par une connexion réseau délicate et un nombre très limité de périphériques gérés.

La cinquième édition du système d’exploitation multitâche de Be possède toutes les couches réseaux pour Internet, les codecs pour lire les différents standards multimédias (MPEG, DVD, MP3) ou gérer les périphériques tels que les caméras vidéo connectées sur un port FireWire ou les graveurs de CD-ROM. Encore au stade bêta, un pilote PC-Card offre des possibilités d’extension pour les portables. Par rapport à la version personnelle téléchargeable gratuitement, l’édition professionnelle Be OS 5. 0, disponible en OEM pour les intégrateurs, ajoute le client RealPlayer G2, et les codecs Cinepak, Indeo 5, raw audio, P-JPEG et MP3.La version professionnelle a été installée à partir de Windows 98 SE. La première étape consiste à lancer une version spéciale de PartitionMagic qui réserve une partition dédiée à ce système. Par défaut, le système et son environnement de développement (constitué des outils GNU) occupent environ 250 Mo sur le disque.

Un système pauvre en logiciels

L’installation ajoute un boot manager, qui propose un menu de démarrage permettant de choisir entre Windows et BeOS. Premier constat : le système reconnaît peu de matériels. Sur une première machine de tests à base de Pentium 233 MHz, BeOS 5. 0 n’a reconnu ni la carte réseau (circuit 3Com 3c509b) ni la carte graphique (processeur S3 Virge), alors qu’il s’agit de périphériques standards. Avec notre seconde machine bi-Pentium II à 400 MHz, BeOS a, cette fois, détecté les différents périphériques et a utilisé correctement les deux processeurs embarqués.La structure interne du système est très proche d’un OS Unix. Cependant, l’administration de l’ensemble s’avère un peu confuse. Le paramétrage des différents composants n’utilise pas un panneau unique. Il faut alors jongler avec plusieurs configurateurs pour ajuster les réglages. Côté réseaux, nous avons pu ajouter dynamiquement au système de base les protocoles serveurs Telnet et FTP, sans avoir à redémarrer la machine.Hélas, il nous a été impossible d’accéder comme simple utilisateur à un serveur Windows ou Linux. Exceptés les visualiseurs multimédias, particulièrement efficaces, le système se révèle pauvre en logiciels. On ne trouve qu’un rudimentaire éditeur de textes et… le jeu Démineur. La liste des applications, commerciales ou pas, est, elle aussi, bien maigre, comparée à celle pour Windows ou Linux.

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Christian Jullien