Passer au contenu

Baobaz, ou comment faire du bouche-à-oreille une affaire rentable

La jeune pousse base son activité sur la collecte et la revente d’avis de consommateurs, pour et par des sites web. Nécessitant peu de moyens, elle pense être rentable dans un an.

Si l’implantation de Baobaz est la même que la plupart des jeunes pousses, c’est à dire le Sentier, la start-up se distingue de ses cons?”urs par le c?”ur de son activité : le service.Plutôt que de créer un site marchand et de courir après une gloire potentielle mais très hypothétique, les 5 fondateurs ont préféré la rentabilité à court terme.Ils se sont inspirés du site américain Epinions, dont ils ont repris mot à mot le principe : les internautes donnent leur avis sur un produit sur un site web, grâce à une plate-forme développée par Epinions, Baobaz en France. Ils sont rémunérés en échange, et leur opinion rejoint une base de données, mise en commun pour tous les clients de Baobaz.Le premier client de la jeune pousse, QXL.fr l’a mise en place sur les enchères dans la catégorie électronique. Parmi les autres clients annoncés de Baobaz on trouve Kanibuy, femmesonline, Magic Maman et Procar.Dans un an, Baobaz pense que ses revenus proviendront pour moitié de la location de la base de données à des fabricants souhaitant connaître les avis de ses clients, d’un quart de publicité et enfin d’un quart du service de mise en ligne de collecte des avis.A ce moment là, l’équilibre financier sera atteint, pour un chiffre d’affaires de 8 millions de francs. Baobaz emploie 7 personnes aujourd’hui, et ne devrait pas avoir besoin d’embaucher beaucoup plus de monde. Elle a démarré ses activités avec une première levée de fonds, de 2 millions de francs. Un deuxième tour de table est engagé, bouclé si tout va bien dici octobre.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Karine Solovieff