Passer au contenu

Avec Active Circle, l’archivage s’éclate sur le réseau local

Cette start-up française agrège des îlots de stockage disséminés sur le réseau IP et constitués de technologies aux propriétés différentes.

Associer aux données un support physique adapté à leur criticité. C’est le credo de la
gestion du cycle de vie des données. Un concept largement évoqué en 2003, qui aura mobilisé autant les poids lourds que les petits poucets du stockage. La start-up bretonne Active
Circle en est l’illustration.Cette société fondée par Dominique Vinay en 2002 propose un logiciel de gestion de stockage dédié au contenu fixe, c’est-à-dire aux fichiers peu enclins à évoluer. Son originalité ? Rassembler virtuellement des ‘ cellules de
stockage ‘ connectées au réseau IP dans le but de réduire au maximum les coûts de matériels.Ces cellules sont, en fait, constituées d’un serveur Windows ou Linux, auquel est attaché un périphérique de stockage (bande ou disque). L’outil d’Active Circle table sur leur multiplicité pour appliquer à
l’archivage différents niveaux de performance (classes de service) et de redondance.Si la récupération du fichier doit s’effectuer rapidement, il n’exploitera que des cellules renfermant des groupes de disques performants. Par ailleurs, les données seront copiées sur le nombre de cellules spécifié par
l’administrateur lors du paramétrage.

Créer des espaces de partage entre utilisateurs

En cas de dysfonctionnement de l’une des cellules, non seulement le système bascule automatiquement vers une autre, mais il recopie aussi son contenu sur une troisième cellule. L’utilisateur, s’il connaît les
caractéristiques de l’espace qu’il consomme, n’aura donc aucune idée de sa localisation physique.Une telle configuration est facteur d’économie à trois titres. D’abord, parce qu’elle mobilise l’ensemble des périphériques de stockage pour la politique d’archivage. Ensuite, parce qu’elle peut
se substituer aux logiciels de sauvegarde et aux fonctionnalités avancées embarquées dans les baies de disques ?” notamment celles de redondance des écritures et de réplication.Enfin, parce qu’elle crée des espaces de partage entre utilisateurs ?” un espace étant défini par une classe de service. Le logiciel sera mis sur le marché courant mars. Son prix devrait se situer autour de 25% du coût
total de la solution matérielle dédiée au stockage.Afin de se développer, l’éditeur, qui dispose d’un capital s’élevant à 80 000 euros, mais n’a pas encore de clientèle constituée, cherche à nouer des partenariats avec des intégrateurs spécialisés,
voire des constructeurs.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Vincent Berdot