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Aux États-Unis, les proviseurs piratent les smartphones de leurs élèves

Certains établissements américains ont fait l’acquisition d’outils de piratage tels que Cellebrite pour siphonner les données des smartphones. En effet, ils ont le droit de saisie et de perquisition s’ils soupçonnent qu’un élève a enfreint la loi ou le règlement intérieur.

Les outils de piratage de smartphones commercialisés par les sociétés Cellebrite ou Oxygen Forensics ne sont pas seulement achetés par des forces de l’ordre. D’après une enquête de Gizmodo, au moins huit zones d’éducation (districts), regroupant des centaines de lycées et de collèges aux États-Unis, ont également fait l’acquisition de tels équipements. Ces derniers apparaissent, en effet, dans les documents de comptabilité.

Ces outils permettent à la direction des écoles de siphonner les données des smartphones des élèves, dans le cadre d’une enquête administrative. Certes, la constitution des États-Unis protège les citoyens des perquisitions et des saisies non motivées et contraint les forces de l’ordre d’avoir un mandat. Mais il y a une exception pour les établissements d’éducation dont le personnel peut procéder à de telles actions, si les soupçons sont suffisamment étayés.

Toutefois, Gizmodo constate qu’un flou juridique entoure cette question. En consultant les règlements intérieurs des huit zones d’éducation, il s’avère que les procédures peuvent être assez différentes. Certains n’agissent que sur ordre de la police ou après avoir obtenu le consentement de l’élève en question, d’autres non.

Source: Gizmodo

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Gilbert KALLENBORN