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Aruba 800, d’Aruba Networks

Voici une solution compacte et efficace. Ce contrôleur est aussi le seul doté de 8 ports 10/100. De plus, il bénéficie d’une interface de qualité.

La solution proposée par Aruba est la seule de ce comparatif à être équipée d’un commutateur modèle 800 doté de huit ports 10/100 PoE, de quoi connecter directement les points d’accès, et de trois points d’accès AP 60, d’un
point d’accès AP 61 et d’un AP 70 de la marque. Les AP 60 et AP 61 sont des points d’accès monobandes, c’est-à-dire qu’ils gèrent le 802.11a ou le 802.11b/g, tandis que l’AP 70 est bibande, il gère simultanément les deux bandes de fréquences
associées (respectivement 5 et 2,4 GHz).Lors du déploiement, nous avons mesuré un temps de démarrage de 110 secondes pour le contrôleur et de 23 secondes pour le point d’accès (AP 60). Comme ses rivaux, l’Aruba 800 détecte automatiquement les paramètres radio sur le
commutateur. Si la qualité de la documentation est bonne, le constructeur ne propose pas d’assistant : le paramétrage des fonctions avancées, tel le filtrage par adresse MAC, est ainsi plus complexe à réaliser, d’autant qu’il n’y a pas non plus
d’aide en ligne.La qualité de l’interface graphique Web est bonne et l’accès aux différentes fonctions de base, intuitif. Un serveur DHCP est proposé et le boîtier est compatible SNMP v3. Les commandes réseau disponibles par l’interface réseau
se limitent au Ping et au Traceroute. L’Aruba 800 se révèle le plus réactif en matière de supervision : il ne lui faut pas plus de 10 secondes pour détecter le débranchement d’un point d’accès. La partie reporting ne permet pas la
génération de rapports portant sur une période donnée, ni même la définition d’une échelle de gravité. Il n’est pas possible non plus d’envoyer des alertes par SMTP en cas de problème.Cet équipement embarque un serveur Radius et il peut aussi en utiliser un externe, mais la configuration n’est pas des plus faciles. Il peut aussi communiquer avec un annuaire LDAP ou Active Directory. La lisibilité des logs est
assez bonne. Côté chiffrement, si le contrôleur prend bien en charge les différents protocoles, dont le 802.11i, et dispose d’un serveur IPSec, il n’est pas compatible SSL. Comme celui de Bluesocket, il inclut un coupe-feu de type
statefull. Lors de nos tests, il a bien détecté la présence d’interférences, mais n’a pu précisément identifier le Jammer. De même pour la tentative de wardriving.Ce modèle ne propose pas de double alimentation et si le contrôleur vient à tomber en panne, le réseau global n’est plus opérationnel. À la différence des autres équipements, les fonctions évoluées comme la cartographie sont
directement intégrées au contrôleur. En revanche, elles sont parfois limitées en termes de portée : le système ne propose notamment pas de simulation en fonction de la charge.

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Thibault Michel