Passer au contenu

Après des lynchages en Inde, WhatsApp décide de lutter contre la propagation des « fake news »

La messagerie instantanée tente d’enrayer la propagation des fausses rumeurs en restreignant le transfert de messages envoyés à plusieurs personnes en simultané.

Une fausse information peut provoquer des morts en Inde. Des rumeurs de rapt d’enfants sont en effet propagées via WhatsApp, aboutissant au lynchage d’innocents désignés coupables. Devant la recrudescence de ces phénomènes (qui ne sont pas des fake news au sens classique du terme), WhatsApp tente de mettre en place de nouveaux moyens de limiter la circulation massive des messages.

Des transferts vers seulement 20 contacts ?

Une première étape a consisté, le 10 juillet dernier, à indiquer si le message reçu est transféré. Cette notion n’apparaissait effectivement pas jusqu’à maintenant, ce qui incitait les utilisateurs à se croire les destinataires directs des messages. Avec pour conséquence une plus grande naïveté vis-à-vis de toute tentative d’arnaque comme celle aux bons Ikea dont nous avons déjà parlé.

Le second changement est intervenu en fin de semaine dernière. Il vise à tester la limitation du transfert de messages. Au lieu des 250 destinataires autorisés simultanément, il pourrait ne plus en rester que 20, d’après le site Recode. Si cela se confirme, voilà qui devrait mécontenter de nombreux groupes de discussions. En Inde d’ailleurs, où les gens partagent plus de contenus qu’ailleurs selon WhatsApp, la fourchette haute serait fixée à 5 contacts. Enfin, le bouton « transfert rapide » qui accompagnait les photos et vidéos va être supprimé. Espérons que cela suffise à enrayer les incidents en Inde.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera

AC