Le déploiement des antennes-relais 4G n’est pas neutre sur l’exposition aux ondes radio. Le même rapport du comité Copic (qui réunit experts, opérateurs, élus et associations), qui a évalué la faisabilité d’une baisse de la puissance des antennes-relais mobiles, a réalisé des simulations sur l’ajout d’antennes 4G aux réseaux 2G et 3G existants.
Cette adjonction conduit à augmenter le niveau modélisé d’exposition aux ondes, au sol et en façade des bâtiments, de 50% environ. A titre d’exemple, au sol sur la zone d’expérimentation de Paris 14ème, l’exposition moyenne passerait de 0,6 V/m (volt par mètre) à 0, 9 V/m environ, selon ce document.
En dépit de cette augmentation forte en pourcentage, ces niveaux en valeur absolue restent toutefois bien inférieurs aux seuils réglementaires qui varient de 40V/m à 61 V/m selon les fréquences utilisées en téléphonie mobile, rappelle le rapport.
Dans une annexe de ce document, la Fédération française des télécoms, qui représente et soutient les intérêts des opérateurs, précise que « si tous les émetteurs 2G, 3G et 4G fonctionnaient en même temps à puissance maximale, l’ajout de la 4G conduirait ainsi à des niveaux modélisés d’exposition inférieurs à 0,2 V/m dans 50% des points, inférieurs à 1,0 V/m dans 90% des points et inférieurs à 4,1 V/m dans 99% des points ».
Source :
– Rapport sur la diminution de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile (ministère du développement durable et de l’écologie)
Lire aussi :
– Mobile : réduire l’exposition aux ondes exigerait 3 fois plus d’antennes (publié le 26 septembre 2013)
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