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Alors, ces portables, dangereux ?

Le métier d’opérateur aujourd’hui, c’est pas une sinécure. Tout le monde veut son portable. Etre sûr qu’il capte. N’importe où. Mais, pour cela, il faut des…

Le métier d’opérateur aujourd’hui, c’est pas une sinécure. Tout le monde veut son portable. Etre sûr qu’il capte. N’importe où. Mais, pour cela, il faut des antennes que de plus en plus d’autres citoyens refusent de voir pointer près de leur chez-soi. Les administrations communales s’en mêlent. Orange, SFR et Bouygues en savent quelque chose à Paris. Entre principe de précaution et absence de preuves de dangerosité, les arguments s’enroulent en une spirale de plus en plus exaspérée. Dernier rebondissement : une étude publiée par une revue ?”Journal of Cancer Prevention?”, qui établit que les utilisateurs de téléphones ont au moins trente fois plus de risques de développer une tumeur au cerveau, à long terme, que les non-utilisateurs. Un détail : les utilisateurs dont il s’agit sont les usagers d’anciens téléphones analogiques, bien plus “radioactifs” que les nouveaux téléphones numériques. Alors que les résultats de cette étude sont publiés et ses conclusions déjà largement contestées, un médecin américain, atteint d’une tumeur, le docteur Christopher Newman a décidé de déposer une plainte contre Motorola et de lui réclamer 800 millions de dollars. Un juge de la Cour fédérale américaine doit décider du bien-fondé de la plainte et de l’opportunité d’un procès. On imagine sans peine ce quune décision en faveur du plaignant risque de déclencher.

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JFR