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Actelis envoie Ethernet sur le cuivre

La technologie de la start-up a été retenue par Easynet et Colt. Elle permet de transporter nativement les trames Ethernet sur les paires téléphoniques, pour un gain de bande passante de 20 %.

Les PME avides de haut-débit symétrique n’ont le choix qu’entre la fibre ou rien. Mais la situation pourrait changer avec la technologie EFM (Ethernet in the First Mile ou 802.3ah), promue par la jeune
pousse Actelis, elle-même retenue par Easynet et Colt pour leurs déploiements.Jusqu’ici, pour offrir des services Ethernet symétriques économiques sur paire de cuivre aux entreprises, les opérateurs utilisaient la technologie
SHDSL (norme ITU G.SHDSL), mais qui a ses limites. Les trames Ethernet devant être encapsulées dans des cellules ATM, les débits sont limités à 2,3 Mbit/s par paire, soit
4,6 Mbit/s pour deux paires au maximum.Le standard IEEE EFM sur cuivre résout ce problème. Il utilise la norme ITU G.SHDSL.bis pour transporter nativement les trames Ethernet sur les paires téléphoniques et économiser donc le débit nécessaire à l’acheminement des
en-têtes ATM. ‘ En supprimant ces en-têtes, nous gagnons 20 % de bande passante. Nous atteignons un débit de 3,1 Mbit/s par paire et nous testons des débits de 5,7 Mbit/s ‘, affirme
Georges Lasry, directeur Europe d’Actelis.

Des débits de 20 à 40 Mbit/s

L’équipementier a en fait développé sa propre implémentation, baptisée EFMplus, en enrichissant le standard EFM avec des algorithmes maison pour l’optimisation, la correction d’erreurs, l’annulation de
bruits, l’analyse de la structure du câble et de la température qui ont une incidence sur les débits. L’autre intérêt est de permettre la gestion d’une bande passante dynamique sur les liens agrégés. ‘ En
agrégeant jusqu’à 8 paires de cuivre, nous obtenons des débits de 20 à 40 Mbit/s. Et si l’une des paires de cuivre tombe, les autres continuent de fonctionner, contrairement aux accès DSL ‘,
se
félicite Georges Lasry.

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Alain Coffre